L’équipe canadienne masculine de basketball a atteint un de ses objectifs en se qualifiant pour les Olympiques, mais le travail est loin d’être terminé selon l’entraîneur-chef Jordi Fernandez.

Le Canada s’est qualifié pour les Jeux olympiques pour une première fois depuis 2000 à la suite d’une victoire de 88-85 contre l’Espagne, classée no 1 au monde et championne en titre de la Coupe du monde de basketball. Le Canada, 15e, devait terminer parmi les deux meilleures équipes américaines du tournoi pour obtenir son billet pour Paris. Il peut dire mission accomplie puisqu’il ne reste plus que les États-Unis et lui en lice parmi les nations d’Amérique.

Même s’il a admis qu’il était « spécial » d’avoir accompli l’exploit, Fernandez a vite rappelé que le Canada espérait jouer encore trois matchs à la Coupe du monde — en commençant par son quart de finale face à la Slovénie mercredi à Manille, aux Philippines.

« Nous ne sommes pas juste venus ici pour la qualification olympique, avait dit Fernandez après la victoire, dimanche. Nous voulons aussi que tout le monde voie que nous faisons partie de l’élite et que nous sommes toujours affamés.

« Ça commence en continuant à nous améliorer, en croyant que nous pouvons encore nous améliorer. »

Le gagnant du match entre le Canada et la Slovénie, classée septième, retrouvera la Serbie dans le carré d’as. La Serbie a défait la Lituanie 87-68, mardi. Dans l’autre portion du tableau, les États-Unis, qui ont battu l’Italie 100-63, mardi, joueront contre le gagnant du duel entre l’Allemagne et la Lettonie.

Le Canada et la Slovénie ont chacun gagné quatre de leurs cinq matchs jusqu’ici. Le Canada représente la troisième meilleure offensive du tournoi avec 95,4 points par match, derrière les États-Unis (101,2) et la Serbie (98,2).

La défensive canadienne se classe deuxième en ayant accordé 73,4 points par match. Seulement l’Allemagne (72,8) a fait mieux jusqu’ici.

Shai Gilgeous-Alexander domine le Canada jusqu’ici avec 23,8 points, 6,6 rebonds et 5,2 aides par match. De son côté, Luka Doncic mène la Slovénie dans les trois catégories avec 26,4 points, 7,4 rebonds et 6,8 aides par match.

Gilgeous-Alexander a vanté le travail en défensive du Canada, qui a effacé un déficit de 12 points au quatrième quart et qui a limité l’Espagne à seulement trois paniers dans le feu de l’action durant le dernier quart.

« Nous avons une défense polyvalente, a-t-il dit. Nous pouvons faire différentes couvertures avec différents joueurs. Nous avons deux des meilleurs joueurs défensifs au monde en périphérie.

« Et quand nous jouons tous ensemble, il est difficile pour l’adversaire de marquer. Il est impossible d’être parfait, mais nous tentons toujours d’être la meilleure version de nous-mêmes. »