(Paris) Six courses sprint seront au programme du championnat du monde de Formule 1 la saison prochaine, soit autant que cette année, a annoncé mardi le promoteur de la F1 Formula One.

Elles auront lieu lors des Grands Prix de Chine (21 avril), de Miami (5 mai), d’Autriche (30 juin), des États-Unis (20 octobre), du Brésil (3 novembre) et du Qatar (1er décembre), courus sur des circuits « qui favorisent les dépassements et permettent des courses serrées et divertissantes », a expliqué Formula One dans un communiqué.

Si les quatre derniers rendez-vous ont déjà accueilli un sprint, pour les deux premiers circuits – dont la Chine qui fera son retour après cinq ans d’absence en raison de la pandémie de COVID-19 –, il s’agira d’une nouveauté.

Adoptées pour la première fois en 2021, ces courses sprints, dont les huit premiers marquent des points au championnat du monde, visent à offrir du spectacle sur trois jours.

Leur introduction a chamboulé le déroulé d’un week-end classique de GP, puisqu’elles avancent au vendredi les qualifications du Grand Prix (habituellement disputées le samedi). Cette journée-là devient exclusivement consacrée au sprint, avec une séance parallèle de qualifications qui détermine la grille de départ de cette course de 100 km.

Le format pourrait toutefois évoluer l’an prochain, avec, par exemple, des qualifications pour le sprint disputées le vendredi, suivies le samedi du sprint et des qualifications pour le GP.

D’autres modifications pourraient être envisagées, comme une refonte des règles du parc fermé lors des week-ends sprint – où les modifications sur les monoplaces sont pour l’instant interdites après la seule séance d’essais libres, le vendredi – ou encore une inversion partielle de l’ordre de la grille pour le sprint. Aucune décision n’a pour l’heure été prise.

« Il est clair que les sprints ont besoin d’évoluer un peu, je peux comprendre le concept et le fait qu’il y ait de l’action sur les trois jours… mais je pense que, dans certains cas, les sprints ont été un peu décevants », déclarait fin novembre le patron de Red Bull, Christian Horner, avant l’ultime manche de la saison à Abou Dabi.

En 2021 et 2022, la F1 – qui n’organisait alors que trois courses sprint par an – avait mis en place un autre déroulé avec qualifications classiques le vendredi qui définissaient l’ordre de départ du sprint du samedi, la grille de départ du Grand Prix étant définie par le classement de la course du samedi.