(Paris) Absent du peloton depuis sa victoire lors du dernier Paris-Roubaix, Mathieu van der Poel doit reprendre samedi la compétition samedi en vue du Tour de France (1er-23 juillet) où il va « essayer de gagner une étape » et « se préparer pour les Mondiaux », a-t-il expliqué lundi en stage à La Plagne.

« L’objectif est d’essayer de gagner une étape dans le Tour. C’est toujours une bonne chose. Et l’autre objectif est évidemment d’arriver dans la meilleure forme possible à Paris et d’essayer de se préparer pour les Mondiaux », a détaillé lors d’une visioconférence de presse le vainqueur des monuments Milan-Sanremo et Paris-Roubaix cette saison.

Spécificité cette année, la course sur route des Mondiaux est programmée le 6 août, deux semaines seulement après l’arrivée du Tour de France, en raison de l’organisation de Championnats du monde toutes disciplines à Glasgow.

« Normalement, je ferai aussi les Mondiaux de VTT (cross-country) la semaine suivant ceux sur route », a indiqué le Néerlandais actuellement en stage d’altitude à La Plagne. « Mais je n’aurai aucune préparation spécifique. J’irai sans aucune pression. »

« MVDP » n’a plus épinglé de dossard depuis près de deux mois et son sacre dans le vélodrome de Roubaix le 9 avril.

La course d’un jour, à travers le Hageland samedi en Belgique, doit être le théâtre de sa reprise avant le Tour de Belgique (14-18 juin) puis le Championnat des Pays-Bas (25 juin), ses dernières sorties avant la Grande boucle qu’il compte terminer, un an après son abandon lors de la 11e étape pour sa première participation.

« Paris est la dernière étape avant les Mondiaux, a décrit le petit fils de Raymond Poulidor. Il est temps de terminer le Tour, c’est pourquoi je me suis aussi bien préparé cette année. Je veux faire un bon Tour, comme le Giro l’an passé. »

Mathieu van der Poel avait remporté une étape et porté le maillot rose sur les routes italiennes.

Pour parfaire sa préparation, le leader de l’équipe Alpecin a boudé cette année le Critérium du Dauphiné et le Tour de Suisse, les deux courses de préparation privilégiées par la plupart du peloton en vue de la Grande boucle.

« Je préfère tout donner pour essayer de gagner une étape en Belgique, a-t-il justifié, plutôt que d’être dans le gruppetto d’une étape de montagne en Suisse. »