Brock Purdy et les 49ers de San Francisco remettent les Eagles de Philadelphie à leur place.

Une machine à produire

Tyreek Hill est devenu dimanche le cinquième receveur de l’histoire de la NFL à atteindre 1400 verges en 12 matchs. Il en comptait 1324 avant la rencontre entre les Dolphins de Miami et les Commanders de Washington. Le receveur a connu une journée de 157 verges et 2 touchés par la voie des airs. Il n’a pas perdu de temps à s’imposer avec un touché de 78 verges sur son premier attrapé de la journée, lors du troisième jeu de la rencontre. La célébration qui a suivi la séquence a également été à la hauteur de son rendement. Hill a ainsi donné le ton à la neuvième victoire de la saison des Dolphins, par un pointage de 45-15. Favorisés par le bris d’égalité, les hommes de Mike McDaniels (9-3) se retrouvent désormais au premier rang de la Conférence américaine, devant les Ravens de Baltimore.

« On s’est fait botter le derrière. » – T. J. Watt

PHOTO PHILIP G. PAVELY, USA TODAY SPORTS

Kenny Pickett

Les Steelers de Pittsburgh ont déjà connu de meilleures journées au bureau. Non seulement ils ont perdu face aux Cardinals de l’Arizona (3-10), une des pires équipes du circuit Goodell, mais ils ont également perdu les services de Kenny Pickett en raison d’une blessure à la cheville droite subie en première demie. Le quart-arrière a terminé le match sur les lignes de côté, le pied dans une botte orthopédique, en regardant son équipe s’incliner 24-10. Selon le journaliste Gerry Dulac, du Pittsburgh Post-Gazette, Pickett subira une opération et il aura ensuite besoin d’une période de convalescence de deux à quatre semaines. Mais revenons à la performance des Steelers. Ces derniers ont accordé 24 points sans réplique dans un duel qui a été retardé par le mauvais temps. James Conner est venu hanter son ancienne équipe avec 105 verges et 2 touchés par la course. Malgré leur défaite, les Steelers (7-5) sont cinquièmes dans la Conférence américaine en raison du bris d’égalité. Ils sont toutefois talonnés par trois équipes aux fiches identiques.

Sécheresse en Nouvelle-Angleterre

PHOTO GREG M. COOPER, ASSOCIATED PRESS

Bill Belichick

L’attaque des Patriots de la Nouvelle-Angleterre est en panne sèche depuis les trois derniers matchs. Elle n’a inscrit que 13 points durant cette période, et la dernière semaine a été marquée par une défaite de 6-0 contre les Chargers de Los Angeles. Jadis une puissance de la NFL, les Patriots sont devenus la première équipe depuis 1938 à perdre trois matchs de suite tout en ayant accordé 10 points ou moins. Bill Belichick a fait confiance à Bailey Zappe pour ce duel. Mais visiblement, que ce soit Mac Jones ou Zappe, les semaines se suivent et se ressemblent au poste de quart-arrière. Les Patriots ont maintenant un dossier de 2-10, bon pour un taux de victoire de ,167. Si la tendance se maintient, Belichick pourrait devenir l’entraîneur-chef avec le taux de victoire le plus bas de l’histoire au sein d’une équipe avec laquelle il a remporté le Super Bowl. C’est présentement Tom Landry qui revendique ce triste record avec un taux de ,188 lors de la saison 1988, sa dernière avec les Cowboys de Dallas.

Un métronome

PHOTO PETER JONELEIT, ASSOCIATED PRESS

Mike Evans

Mike Evans est devenu dimanche le premier joueur de la NFL à récolter au moins 1000 verges par la voie des airs à chacune de ses 10 premières saisons en carrière. Le receveur éloigné des Buccaneers de Tampa Bay totalisait 850 verges avant d’affronter les Panthers de la Caroline. Il a connu son troisième match de plus de 100 verges, avec 162. Il a, de plus, réussi un touché dans une victoire de 21-18 contre l’équipe qui croupit au 32e et dernier rang de la NFL. Evans est aussi devenu le premier joueur de l’histoire de la NFL avec au moins 60 attrapés à chacune de ses 10 premières campagnes ; il en compte 61 après 13 semaines. L’athlète de 30 ans peut se vanter d’être le seul, en compagnie du légendaire Jerry Rice, à avoir obtenu au moins 1000 verges lors de 10 saisons consécutives. Rice a toutefois réussi l’exploit lors de 11 saisons d’affilée.