(Englewood) L’association entre le quart Russell Wilson et les Broncos de Denver n’est peut-être pas vouée au divorce, ont indiqué les dirigeants de l’équipe à l’occasion du bilan de fin de saison, mardi.

Les Broncos (8-9) ont laissé leur quart numéro 1 sur la ligne de touche pour leurs deux dernières rencontres de la saison régulière après que le quart eut refusé de revoir un montant garanti de 37 millions US figurant à son contrat. Ils se sont plutôt tournés vers Jarrett Stidham, qui a remporté un des deux matchs qu’il a amorcés.

Or, l’entraîneur-chef Sean Payton, le directeur général George Paton et le propriétaire Greg Penner ont tous tenu le même discours : rien n’est coulé dans le béton dans le cas de Wilson.

L’entraîneur a indiqué qu’il n’avait pas encore décidé de la direction que prendra l’équipe au poste de quart parce qu’il commencera l’évaluation des joueurs la semaine prochaine, le DG a déclaré que la « porte est ouverte » pour une réconciliation. Il a ajouté que Wilson « était prêt à revenir ».

Les deux hommes ont refusé de commenter les discussions qu’ils ont eues avec l’agent de Wilson lorsqu’ils ont demandé une restructuration de contrat. Le quart disputera cette année la première campagne prévue à son contrat de cinq ans et de 242,6 millions.

Les Broncos devront 39 millions à Wilson pour 2024, et ce peu importe où il jouera. En cas de divorce, un montant de 85 millions – un record dans l’histoire de la NFL – serait étalé à la masse salariale des Broncos lors des deux prochaines saisons.

Penner a toutefois indiqué que l’impact financier ne sera pas le principal facteur dans la décision de continuer – ou non – avec Wilson. Il a ajouté que les Broncos iront de l’avant avec le quart qui donnera le plus de chance au club de gagner.

Les Broncos ont connu une septième saison de suite sous la barre de ,500 et n’ont pas participé aux éliminatoires lors des huit dernières campagnes.