Travis Kelce a des remords pour avoir poussé son entraîneur-chef Andy Reid dans un moment de frustration, en première demie du Super Bowl LVIII, remporté 25-22 par les Chiefs de Kansas City contre les 49ers de San Francisco.

L’ailier rapproché vedette a admis à son populaire balado New Heights, coanimé avec son frère Jason Kelce, que son comportement avait été « tout à fait inacceptable ».

« Je ne peux pas m’énerver au point de bousculer le coach et de le déséquilibrer. Quand il a trébuché, j’étais comme : “Awww, merde dans ma tête” ».

Furieux que Reid l’ait sorti du match pendant la première mi-temps, Kelce a poussé l’homme de 65 ans si fort sur la ligne de touche que l’entraîneur-chef des Chiefs a momentanément perdu l’équilibre, tandis que le joueur continuait à lui crier au visage. Les images ont vite fait le tour du monde.

Kelce a finalement été emmené plus loin par son coéquipier Jerick McKinnon.

Après la victoire, Andy Reid avait tourné l’incident à la blague en disant simplement que « Kelce le gardait jeune ».

Mais dans le balado de mercredi, l’ancien centre étoile des Eagles de Philadelphie, Jason Kelce, a dit que son frère avait « dépassé les bornes » et que de crier au visage de Reid était « exagéré ».

Travis Kelce a expliqué que les deux hommes s’étaient reparlé après l’incident, mais que l’entraîneur de lui n’en avait pas tenu rigueur. « S’il m’avait donné un coup de poing dans la figure à ce moment, je l’aurais accepté. »

Au lieu de cela, Reid lui a dit qu’il aimait sa passion, et Kelce était ensuite encore plus motivé d’aller chercher la victoire.

Au moment de l’incident, Kelce avait capté une seule passe pour une verge. Il a toutefois terminé le match avec 9 réceptions et 93 verges de gains, en route vers son 3e titre du Super Bowl.

Travis Kelce a aussi profité de sa tribune pour parler de sa relation avec Reid, pour qui il a joué toute sa carrière.

« Il s’est tourné vers moi quelques fois et je voulais juste lui faire savoir que je voulais gagner et qu’il pouvait se fier sur moi, a expliqué Kelce. C’est arrivé à un moment où nous ne jouions pas très bien. Je ne jouais pas très bien et nous devions faire bouger les choses.

« Parfois, ces émotions m’échappent. C’est le combat de ma carrière, mais pour le reste, je me fiche de ce que disent les autres. J’en ai parlé au coach Reid aujourd’hui et nous en avons ri. Je ne pourrais pas être plus fier d’être ce qu’il a fait de moi sur le terrain, et je ne pourrais pas être plus fier de ce que nous avons accompli en tant qu’équipe depuis que je suis arrivé ici en 2013.

« J’adore jouer pour lui. Et malheureusement, parfois, ma passion ressort en donnant l’impression d’être négative, mais je suis reconnaissant qu’il sache que c’est parce que je veux gagner pour lui plus que tout. »