Le circuit de la PGA et le fonds saoudien appuyant le circuit LIV Golf ont répondu à une demande du département de la Justice des États-Unis en retirant une clause de leur entente qui interdisait de solliciter des joueurs d’un circuit à l’autre, a indiqué la PGA, jeudi.

Le New York Times a été le premier à rapporter ce nouveau développement, qui survient pendant la révision du dossier par le département de la Justice. La révision a commencé l’été dernier et a pris un virage encore plus important quand le circuit de la PGA et le Fonds public d’investissement (PIF) d’Arabie saoudite ont décidé de devenir partenaires d’affaires.

La clause de non-sollicitation faisait partie de l’entente annoncée le 6 juin et signée par la PGA, le circuit européen et le PIF.

Les négociations sont toujours en cours et l’entente doit toujours être approuvée par le conseil d’administration de la PGA. Elle a comme objectif de créer une entreprise à but lucratif qui consoliderait les droits et les enjeux commerciaux des circuits. Durant une audience devant le Sénat américain, mardi, le directeur des opérations du circuit de la PGA, Ron Price, a affirmé que le PIF contribuerait en offrant au moins 1 milliard US.

Un des éléments clés pour que l’entente soit approuvée concerne l’abandon des enjeux antitrust. Un juge fédéral a donné son aval à ce sujet le mois dernier. Sous cette section, on retrouvait la clause de non-sollicitation selon laquelle le PIF, la PGA et le circuit européen « ne tenteraient plus de solliciter ou recruter un joueur qui est membre d’un autre circuit ou organisation pour devenir membre de leur organisation respective ».

Cette clause est entrée en vigueur le 30 mai, quand l’entente a été signée.

« En vertu des discussions avec le personnel du département de la Justice, nous avons choisi de retirer certaines formulations de l’accord-cadre, a affirmé la PGA dans un communiqué. Bien que nous croyons que les formulations étaient légales, nous croyons aussi qu’elles n’étaient pas nécessaires dans l’esprit de coopération et puisque toutes les parties négocient de bonne foi. »

L’an dernier, LIV Golf aurait offert des ponts d’or dépassant parfois les 100 millions pour attirer des golfeurs de pointe comme Brooks Koepka, Dustin Johnson ou Phil Mickelson.

Selon le Times, des experts antitrust avaient averti que la clause pourrait enfreindre des lois fédérales si elle menaçait l’intégrité du marché de travail pour les joueurs, qui sont indépendants.