Les signes qu'Alex Kovalev s'intègre de mieux en mieux à la grande famille du Canadien sont de plus en plus nombreux. Le talentueux attaquant russe a reçu le trophée Jean-Béliveau, remis au joueur du Tricolore s'étant le plus distingué par son engagement communautaire au cours de la saison 2007-08, avant le match de mardi contre les Red Wings de Detroit.

Kovalev a été chaudement applaudi par la foule du Centre Bell. Quelques spectateurs ont scandé «Kovy! Kovy! Kovy!». Jean Béliveau, qui lui a présenté le trophée, a eu droit à une ovation d'une trentaine de secondes.

Kovalev est le quatrième joueur à recevoir cet honneur qui a été instauré en octobre 2003, après Saku Koivu, Steve Bégin et Francis Bouillon.

Encore cet été, Kovalev s'est rendu en Russie pour y tenir des cliniques de hockey pour les jeunes. Il a par ailleurs renouvelé son appui à la Fondation des Canadiens pour l'enfance avec la Loge «Les Amis de Kovy», si bien qu'au cours de la dernière saison on a pu inviter plus de 300 enfants à assister à un match au Centre Bell.

Et ces derniers mois, Kovalev a procédé au dévoilement de la «Fondation Kovalev et amis pour les enfants», dont l'objectif premier est de faciliter l'accès à des soins médicaux de niveau supérieur pour les enfants souffrant de problèmes cardiovasculaires. La production de son coffret DVD a permis de générer des revenus de l'ordre de 120 000 $ pour sa Fondation.

Patrice Brisebois a également été considéré pour cet honneur.

Le dévouement de Kovalev à la communauté est donc à la mesure de son dévouement à l'endroit de l'équipe. Le vétéran russe a travaillé d'arrache-pied à l'entraînement, cet été, dans le but de perdre du poids. Il a finalement perdu une vingtaine de livres. Loin de vouloir s'asseoir sur les lauriers de ses exploits de l'an dernier, il veut en faire plus pour aider la cause du CH cet hiver.

«C'est sûr que je pourrai jamais retrouver le poids que j'avais quand j'avais 19 ans, mais les livres en moins vont faire que ce sera moins dur sur les genoux, a noté Kovalev, mardi. L'an dernier, j'avais commencé la saison avec un poids supérieur dans le but d'utiliser mon corps davantage, mais cette saison, je veux miser davantage sur ma rapidité.

«C'est toujours bon d'essayer à différents poids, question de voir ce qui te va le mieux.»

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Les Red Wings en étaient mardi à leur cinquième match préparatoire du camp d'entraînement. Les champions de la Coupe Stanley en disputeront quatre autres d'ici dimanche.

On ne peut dire que Mike Babcock a présenté sa meilleure formation, mardi, au Centre Bell. L'attaquant Pavel Datsyuk (aine) et le défenseur Nicklas Lidstrom (oeil et nez) manquaient à l'appel à cause de blessures, mais l'entraîneur des Wings a par ailleurs choisi de ne pas faire jouer Henrik Zetterberg, Dan Cleary, Brad Stuart, Darren McCarty, Jiri Hudler ainsi que les gardiens Chris Osgood et Ty Conklin.

Outre les blessés Saku Koivu, Christopher Higgins, Steve Bégin, Georges Laraque, Alex Tanguay et Roman Hamrlik, les seuls joueurs de l'équipe 2007-08 du Canadien à qui Guy Carbonneau a accordé un repos, mardi sont Andrei Kostitsyn, Andrei Markov et Jaroslav Halak,

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Max Pacioretty était bien conscient de la chance qu'il avait de se retrouver au sein du même trio qu'Alex Kovalev et Robert Lang contre les Red Wings. Il avait bien saisi, avant la rencontre, le message que lui lançait le personnel d'entraîneurs.

«Ça montre toute la confiance qu'ils ont en moi, a dit la recrue. Je dois profiter de cette occasion. Mais j'y vais au jour le jour, je ne peux pas m'enfler la tête avec ça. Heureusement, mes parents sont là pour me rappeler à l'ordre, pour me dire de garder les pieds sur terre.

«Il faut quand même que je continue de jouer mon jeu, d'y aller avec mes forces.»

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Les joueurs issus des rangs universitaires américains passent souvent par une période d'adaptation puisque les matchs sont beaucoup plus nombreux dans les rangs professionnels, que ce soit dans la LNH ou dans la Ligue américaine. La recrue de 19 ans Max Pacioretty pourrait être une des exceptions qui confirment cette règle, a laissé entendre Guy Carbonneau.

«Ça s'est bien passé pour des joueurs comme Patrick Kane et Jonathan Toews à Chicago l'an passé, a noté Carbonneau. Tous les joueurs de 18 ans ont des choses à apprendre, mais certains apprennent plus vite que d'autres. (Pacioretty) a le physique d'un joueur plus âgé.

«Quand tu arrives dans la LNH, c'est important d'être prêt mentalement, mais aussi physiquement.»

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La direction du Canadien devait dresser un bilan de l'état des blessés avec le personnel médical de l'équipe, mardi soir.

Reste qu'en matinée, Guy Carbonneau s'attendait à voir tous ses vétérans réintégrer la formation d'ici samedi, jour du dernier match préparatoire des siens. Le CH affrontera alors le Wild du Minnesota au Centre Bell.

D'autres joueurs seront donc retranchés d'ici là, peut-être même aussi tôt que mercredi soir, après le match hors-concours contre les Bruins de Boston. Carbonneau prévoit aller à Saint-Jovite, jeudi et vendredi, avec sa formation définitive. Tout dépendra s'il restera encore plusieurs joueurs à l'écart à cause de blessures à ce moment-là, a indiqué l'entraîneur.

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La mort de Paul Newman, le week-end dernier, a incité un journaliste à demander à Guy Carbonneau combien de fois il avait vu le film Slapshot. Le pilote du Canadien a répondu, le sourire en coin, qu'il l'avait regardé à la télé une bonne vingtaine de fois, même si c'était rarement au complet.

Et lorsqu'on lui a demandé quelle leçon le film-culte lui avait permis d'apprendre, Carbo a rétorqué, après une pause de quelques secondes: «De ne pas me déshabiller sur la patinoire!»

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Les Bulldogs de Hamilton ont conclu une entente d'un an, assortie d'une année d'option, avec le défenseur Frédéric St-Denis. Il s'agit d'un contrat de la Ligue américaine.

St-Denis, un hockeyeur de 22 ans de Greenfield Park, a marqué quatre buts et récolté 14 aides en 28 matchs, l'hiver dernier, avec les Patriotes de l'Université de Trois-Rivières. L'athlète de cinq pieds 11 pouces et 190 livres a disputé cinq saisons dans la LHJMQ avec les Voltigeurs de Drummondville, où il a notamment joué en compagnie de Guillaume Latendresse.