Le Canadien n'a pas encore perdu en temps réglementaire cette saison et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Tout?

Enfin, presque tout. Car il y a encore le trio de Tomas Plekanec qui tarde à se mettre en marche!

«Leur trio crée des chances, leur attitude est bonne, mais il y a des soirs où ça ne fonctionne pas», a soulevé Guy Carbonneau, hier, avant d'y aller d'une critique un brin plus incisive.

«Ils ont parfois tendance à se fier à leurs statistiques de l'an dernier alors qu'ils ont connu une saison extraordinaire ensemble, a poursuivi l'entraîneur. Ils devront travailler plus fort parce qu'ils se fient un peu trop à leur talent. Ils sont parfois un peu mous avec la rondelle.»

Plekanec, qui était l'un des sept attaquants sur la patinoire, hier matin, pour l'exercice facultatif du Canadien, juge qu'il est un peu tôt pour s'inquiéter.

«On peut faire mieux, mais en même temps, l'équipe a amassé neuf points sur une possibilité de 10 et c'est ça le principal», a soutenu le centre de 25 ans.

«En ce qui concerne notre trio, ça va finir par débloquer. Mais après cinq matchs, c'est un peu tôt pour expliquer pourquoi on n'a pas encore marqué 10 buts...»

Alex Kovalev domine son unité avec deux buts et une passe tandis qu'Andrei Kostitsyn revendique un but et une mention d'aide.

Quant à Plekanec, il n'a que deux passes en cinq rencontres.

Selon Carbo, le fait que les trois hommes n'aient pas capitalisé en avantage numérique explique certaines choses.

«En avantage numérique, ils ont tendance à bien faire circuler la rondelle et à se créer des corridors de tirs, mais ils ne tirent pas autant au filet que l'an dernier, a-t-il observé. D'ailleurs, de manière générale, j'aimerais que tout le monde tire un peu plus en supériorité numérique.»

En l'absence d'Andrei Kostitsyn, qui ne sera pas de la formation, ce soir, à la suite du coup dont il a été victime face aux Coyotes de Phoenix, c'est son frère Sergei qui complètera le trio.

On verra s'ils seront fouettés par ce qui s'est produit avec le Frère Andrei samedi...