Carey Price ratera une cinquième partie consécutive ce soir. Et il est loin d'être acquis qu'il pourra défendre le filet du Tricolore au cours de l'escale de samedi prochain à Ottawa.

Blessé au bas du corps comme se limite à le dire le Canadien - il serait blessé à une cheville - Price a patiné en solitaire avant l'entraînement de l'équipe, hier.

 

C'était la première fois qu'il endossait son uniforme depuis la rencontre du 30 décembre, à Tampa, où il a ressenti une douleur lors de l'échauffement, mais a disputé la rencontre malgré tout. Selon les informations obtenues hier, Price reprendra l'entraînement régulier au mieux lundi prochain, la veille du match qui opposera le Canadien aux Bruins, à Boston. Il aura besoin de deux ou trois bons entraînements avant de pouvoir reprendre son poste. Il raterait donc aussi le match contre Nashville, au Centre Bell, jeudi, mais pourrait effectuer un retour à Ottawa, contre les Sénateurs, samedi.

«Il n'y a rien de coulé dans le béton dans le cas de Carey. Ce qui est bien, c'est que ça s'améliore. Pour le reste, on attend», a lancé l'entraîneur-chef du Canadien, Guy Carbonneau.

Koivu: pas ce soir

Même s'il a repris l'entraînement régulier avec ses coéquipiers, hier, et qu'il patinait à son aise, Saku Koivu ne reviendra pas au jeu ce soir face aux Capitals de Washington.

Il ratera donc un 13e match consécutif ce soir. Blessé à la cheville lors de la dernière visite du Lightning de Tampa Bay, le 11 décembre, le capitaine du Canadien assure toutefois être finalement près du but.

«Ça s'améliore et je suis très heureux d'avoir rejoint l'équipe. Mais il est impossible de jouer demain (ce soir) parce que la forme n'y est pas. Je n'ai pas fixé de date, mais je serai de retour la semaine prochaine», a indiqué Koivu.

Le capitaine s'est blessé sur un jeu anodin lorsqu'il est entré en collision avec un adversaire du Lightning devant le banc du Tricolore. Il a tenté un retour, plus tard dans le match, avant de retraiter au vestiaire. «Je ne savais pas à quoi m'attendre ce soir-là et le lendemain. Mais après quelques jours, lorsque j'ai vu que la douleur persistait, j'ai vite réalisé que l'absence serait longue.»

Guy Carbonneau refuse de mettre de la pression pour pousser Koivu, Price ou les autres blessés à faire un retour hâtif.

«Je n'ai jamais cru à ça. Les gars reviendront quand ils seront prêts. Il n'y a pas d'urgence, on n'est pas en séries, l'équipe gagne et nos jeunes jouent bien», a indiqué Carbonneau, qui est soulagé par la tournure des événements.

«L'an dernier, on a été épargnés par les blessures et c'est évident qu'on se posait des questions quant à savoir comment on composerait avec les blessures qui s'accumulent. Mais les bonnes équipes trouvent toujours le moyen de pallier la situation, et c'est ce que nous arrivons à faire.»