Tout comme Alex Tanguay et le vétéran défenseur Mathieu Schneider, Alex Kovalev et Robert Lang espèrent endosser l'uniforme du Canadien l'hiver prochain.

Mais si le Russe accepterait volontiers de remplir un rôle de professeur au sein d'une équipe jeune, son grand ami tchèque optera pour un club au sein duquel il aura la chance de gagner.

«Au point où j'en suis dans ma carrière, je ne veux pas être confiné dans un rôle de professeur et être rendu sur le bord d'une plage, dans cinq ans, lorsque l'équipe gagnera», a lancé le joueur de centre âgé de 38 ans.

«J'ai adoré mon expérience à Montréal et je connaissais une bonne année avant d'être blessé - rupture du tendon d'Achile le 1er février. C'est plaisant de vivre dans une ville où le hockey occupe une place importante. Vous êtes pas mal nombreux - en regardant les journalistes qui l'entouraient - mais cela a ses bons comme ses mauvais côtés.»

Et l'argent?

«Nous en avons tous besoin pour vivre, mais ce n'est pas ma priorité», a conclu Lang qui empochait un salaire de 4 millions $ l'an dernier et qui recherche un contrat de quelques saisons.

Des défis pour Kovi

Alex Kovalev remet son avenir entre les mains du Canadien. Et il espère qu'on ne l'échappera pas.

«J'ai dit plusieurs fois que j'aime cette ville, ses partisans et que je crois en cette équipe. Je ne sais pas ce que l'avenir réserve. Mais peu importe qu'on laisse partir des joueurs ou qu'on garde le même noyau, je veux rester ici. Si on effectue un virage jeunesse, cela représentera un beau défi parce que les attentes seront moins élevées. Et j'aime ce genre de défi», a indiqué Kovalev.

Âgé de 36 ans, Kovalev vient de compléter sa quatrième saison avec le Canadien. Touchant un salaire de 4,5 millions, il a terminé au premier rang des marqueurs avec 26 buts et 65 points.

Tanguay prêt à signer

Alex Tanguay a des objectifs à court terme : se faire opérer à l'épaule droite d'ici une à deux semaines et guérir son épaule gauche. Une épaule qu'Evgeny Artyukhin a sortie de son socle le 30 décembre, à Tampa, et que Zdeno Chara a déplacée lors du match de samedi dernier.

Non seulement Tanguay a-t-il ouvert la porte à un retour à Montréal, mais le Québécois s'est dit prêt à tourner le dos au marché des joueurs autonomes.

«Si le Canadien me présente une offre de contrat qui me plait, je vais la signer. Je ne sens pas le besoin de me rendre sur le marché des joueurs autonomes. Je suis à la maison ici, je me sens bien, ma famille est heureuse.»

Attaquant le mieux payé du Canadien cette saison - 5,375 millions $ - Tanguay a assuré jeudi que le salaire versé était moins important que la durée du contrat.

Toujours outré par les spéculations selon lesquelles ils avaient refusé de jouer pour protéger ses chances d'obtenir un gros contrat, Tanguay a assuré avoir tout tenté.

«J'ai joué avec une épaule gelée et après avoir absorbé des analgésiques puissants. Je voulais jouer. Et une fois sur la glace hier (mercredi) je me suis rendu compte que je n'avais aucune puissance dans le bras. Je ne pouvais pas aider l'équipe. Je n'avais donc pas d'affaire là. J'ai pris des assurances parce que j'écoulais la dernière année de mon contrat. Mon avenir financier n'était donc pas en danger. Je voulais jouer, je tenais à être là. Mais c'était impossible», a répété celui qui devrait être le premier candidat sur la liste des joueurs à mettre sous contrat chez le Canadien.

Schneider: encore deux ans

Malgré ses 39 ans, Mathieu Schneider n'est pas prêt à raccrocher ses patins. Même qu'il espère disputer deux autres années avant de tirer sa révérence.

«J'adorerais être de retour. Je sais que je peux encore aider une équipe et remplir un rôle de mentor. Je l'ai fait à Detroit avec Niklas Kronwall, je le faisais cette année avec Zach Bogosian à Atlanta et je peux encore le faire. Mais je veux jouer au sein d'une équipe qui me permettra de revenir une année encore si les choses vont bien l'an prochain. On verra ce que le Canadien décidera», a indiqué Schneider.

Peu importe que cela soit à Montréal ou ailleurs, le défenseur américain devra éponger une importante baisse salariale. Il encaissait 5,750 millions $ cette année.