Tomas Plekanec affichait hier une forme de saison régulière.

«Je tiens à être plus impliqué cette saison et j'ai eu la chance de jouer avec des gars que je connais bien ce soir. Sergei (Kostitsyn) a disputé un très bon match. La première chose qui m'a sauté aux yeux, c'est qu'il était dans le coup ce soir. Nous connaissons tous son talent, sa vision, sa capacité à compléter de belles passes. C'est un excellent joueur et c'est bien pour l'équipe de le voir disputer un match comme celui de ce soir», a commenté Plekanec qui a complété sa soirée de travail avec six tirs au but et une efficacité de 82% au cercle des mises en jeu.

S'il était satisfait d'une partie du travail abattu par son équipe, Jacques Martin refusait de s'emballer.

«Notre évaluation ne découle pas d'un seul match. Mais c'était intéressant de voir un gars comme Ryan O'Byrne s'impliquer physiquement et comme Sergei Kostitsyn disputer un bon match. C'était certainement son meilleur depuis le début du camp. Il a été visible, a foncé au filet, a saisi des rebonds. C'est comme ça qu'il a marqué», a analysé Martin qui a toutefois décrié l'indiscipline de son équipe.

«Nous avons écopé trois pénalités complètement inutiles qui auraient pu nous faire très mal. Heureusement, les joueurs employés en désavantage ont su faire le travail», a conclu l'entraîneur.

Questionné sur le travail du Jaroslav Halak, Tomas Plekanec a louangé le travail du gardien slovaque.

«Il a certainement été notre meilleur joueur ce soir. Il est concentré, il est vif depuis le début du camp. Je le sens très prêt en vue de la saison et il affiche une forme exceptionnelle. Nous avons deux très bons gardiens et c'est sécurisant de savoir que nous sommes si bien nantis à cette position.»

Halak a été secoué après un impact avec Vladimir Sobotka derrière son filet.

«J'avais la tête basse et j'étais dans l'action. Je croyais qu'il serait puni, mais bon. La prochaine fois je garderai la tête plus haute», a simplement commenté Halak.

Travis Moen et Hal Gill, présents sur la patinoire sur le jeu, ont tenté de rejoindre le jeune attaquant des Bruins, mais personne chez le Canadien ne lui a servi de réprimande.

Débarqué à Montréal sans les Chara, Savard, Krejci et Lucic, Claude Julien a expliqué que le calendrier lui liait les mains.

«Nous jouons demain (ce soir) à Ottawa et samedi à la maison. J'ai séparé mon équipe pour les matchs contre le Canadien et les Sénateurs afin de pouvoir mettre mon vrai club sur la glace samedi à la maison.»