Scott Gomez assure qu'il n'a rien d'un bagarreur. C'est donc par le biais de la dérision qu'il a envoyé au tapis la rumeur selon laquelle lui et Sergei Kostitsyn en seraient venus aux coups après le dernier match préparatoire du Tricolore en septembre dernier, pavant ainsi la voie au retour du cadet des frères K à Hamilton avec le club-école.

«C'est de la bullshit. Il n'y a rien de vrai dans ça. Mais j'en ai une bonne pour vous. Et celle-là est vraie. Ce n'est pas Carey (Price) qui a blessé Andrei Markov au pied en lui assénant un coup de patin, mais plutôt moi qui l'ai poignardé», a lancé Gomez en riant.

Markov manque à l'appel depuis que la lame d'un patin du gardien du Tricolore lui a sectionné un tendon à la cheville gauche lors du premier match de la saison, à Toronto.

«Cela doit être votre façon de vraiment me souhaiter la bienvenue. Mais bon, ça m'a fait bien rire, car j'ai eu plein d'appels hier de personnes qui voulaient en savoir plus. J'étais avec Andrei lorsque nous avons été mis au courant de l'affaire. C'est vraiment n'importe quoi. Pour votre information, je ne suis pas très tourné vers les bagarres, vous savez. Je ne suis même pas fort sur les combats d'oreillers. Mais pour ce qui est de Markov, je vous l'assure c'est bel et bien moi qui l'ai blessé», a-t-il répété.

Si Gomez a anéanti la nouvelle par sa sortie de vendredi, il aurait facilement pu la désamorcer dès jeudi si la direction du Tricolore ne l'avait pas soustrait aux médias qui couvrent les activités quotidiennes de l'équipe.