C'est la fin d'un long purgatoire pour Guillaume Latendresse.

L'attaquant de 22 ans qui, après trois saisons complètes à Montréal, n'avait toujours pas mérité la confiance de la direction, a été échangé au Wild du Minnesota, hier, en retour de l'attaquant franco-ontarien Benoît Pouliot.

«Je suis soulagé», a admis Latendresse, qui s'est brièvement entretenu avec La Presse, hier.

«Pour le moment, je vais relaxer quelque peu avec ma famille avant de faire d'autres commentaires.»

Pourquoi soulagé?

Parce que la pression liée à son insuccès, doublée d'une relative incompréhension par rapport au mandat qu'il devait remplir, l'ont en quelque sorte mené à un cul-de-sac.

Tiraillé entre le rôle de marqueur et de celui qui ouvre le chemin avec son physique imposant, Latendresse n'a jamais été en mesure de trouver sa niche.

Sa saison première de 16 buts laissait entrevoir de belles choses, mais à mesure que le temps passait, il s'est mis à patiner sur une glace de plus en plus mince.

Il plafonnait cette saison avec seulement trois points en 23 matchs.

«C'est dur pour la confiance d'amorcer un match sur le deuxième trio et de savoir qu'une ou deux erreurs suffisent à t'envoyer sur le quatrième», a ajouté Latendressse sur les ondes de CKAC.

«C'est bizarre que le Canadien soit la seule organisation qui mette ses jeunes en doute. À Columbus, Derrick Brassard a été blessé toute la saison dernière et il a quand même obtenu un contrat de quatre ans.»

Latendresse, lui, n'a pu décrocher mieux qu'un contrat d'un an l'été dernier...

« J'avais un sentiment d'appartenance à l'égard du Canadien parce que je viens d'ici, mais je ne sentais pas que j'étais un membre à part entière de l'organisation.»

Un nouveau départ pour Pouliot

Bob Gainey commentera davantage la transaction ce midi, mais il a parlé dans un communiqué, hier, d'une situation qui permettrait à deux joueurs de se relancer.

«Benoît Pouliot et Guillaume Latendresse sont deux joueurs du même âge qui cherchaient à faire leur place avec les équipes qui les ont sélectionnés, a indiqué Gainey. Il arrive souvent qu'un nouvel environnement, de nouveaux coéquipiers et une nouvelle situation soient bénéfiques pour un joueur.

«Pouliot est un attaquant de talent qui possède un gros gabarit; il est rapide et nous entendons bien lui offrir la possibilité de s'imposer dans la LNH.»

Pouliot avait été réclamé au quatrième rang de l'encan de 2005 par le Wild du Minnesota, tout juste avant Carey Price.

Avant que ne se déroule le repêchage, Pouliot était généralement considéré au deuxième rang des attaquants disponibles après Sidney Crosby.

À l'époque, Pouliot avait affiché publiquement des réticences à l'idée d'être repêché par le Tricolore.

«J'avais 18 ans et c'est l'immaturité qui m'a fait dire des choses comme ça, a admis Pouliot, hier, au cours d'une entrevue téléphonique.

«Aujourd'hui, je vois plutôt mon arrivée comme une grande chance.»

À 6'3 et 200 livres, Pouliot possède beaucoup de vitesse; il est capable d'évoluer autant au centre qu'à l'aile et vient à peine d'avoir 23 ans.

Pourtant, il tarde à faire sa marque dans la LNH.

D'aucuns lui reprochent un jeu paresseux qui le conduit à écoper de mauvaises punitions.

«Je ne sais pas vraiment ce qui n'a pas bien marché pour moi au Minnesota, a dit Pouliot.

«À mon arrivée dans la ligue, j'ai été sous le système défensif de Jacques Lemaire et je n'étais pas trop habitué à me concentrer sur ma défense.

«Mais au moins, ça a fait en sorte que je peux aujourd'hui évoluer dans les deux sens de la patinoire. «

Le natif de Saint-Isidore d'Alfred n'a récolté que dix buts et dix passes en 74 matchs dans la LNH, dont seulement deux buts et quatre points en 14 rencontres cette saison.

Il est présentement à l'écart du jeu en raison d'une blessure au poignet. «J'en ai pour encore quelques jours, a-t-il dit. Je ne peux pas vraiment lancer pour l'instant, mais les choses ont mieux été aujourd'hui.»



Un nouveau départ pour Pouliot

Pouliot, qui est capable d'évoluer au centre comme à l'aile gauche, avait été réclamé tout juste avant Carey Price lors de l'encan de 2005.En fait, avant que ne se déroule le repêchage, cette année-là, Pouliot était généralement considéré comme le deuxième meilleur attaquant disponible après Sidney Crosby.

À l'époque, Pouliot avait affiché publiquement des réticences à l'idée d'être repêché par le Tricolore.

«J'avais 18 ans et c'est l'immaturité qui m'a fait dire des choses comme ça, a admis Pouliot au cours d'une entrevue téléphonique. Aujourd'hui, je vois plutôt mon arrivée comme une grosse chance. Je suis excité.»

À 6'3 et 200 livres, il possède un bon gabarit, beaucoup de vitesse et il vient à peine d'avoir 23 ans. Or, il tarde à faire sa marque dans la Ligue nationale.

D'aucuns lui reprochent sa paresse et une mollesse qui le conduit à écoper de mauvaises punitions.

Par contre, son gabarit en fait un pari intéressant pour la ligne du centre du Tricolore.

«Je ne sais pas vraiment ce qui n'a pas bien marché pour moi au Minnesota, a mentionné Pouliot.

«À mon arrivée dans la ligue, j'ai été sous le système défensif de Jacques Lemaire et je n'étais pas trop habitué à me concentrer sur ma défensive.

«Mais au moins, ça a fait en sorte que je peux aujourd'hui évoluer dans les deux sens de la patinoire...»

Le natif de Saint-Isidore d'Alfred n'a récolté que dix buts et dix passes en 74 matchs dans la LNH, dont seulement deux buts et quatre points en 14 rencontres cette saison.

Il est présentement à l'écart du jeu en raison d'une blessure au poignet.

«J'en ai pour encore quelques jours, a-t-il dit. Je ne peux pas vraiment lancer pour l'instant, mais les choses ont bien été aujourd'hui.»

Kostitsyn rappelé

Afin de pallier au départ de Latendresse et jusqu'à ce que Pouliot soit en mesure de revenir au jeu, le Canadien a procédé au rappel de Sergei Kostitsyn des Bulldogs de Hamilton.

En 16 rencontres avec le club-école du Tricolore, le cadet des frères Kostitsyn a amassé quatre buts et 13 matchs. Il sera à l'entraînement du Tricolore mardi matin.

Sergei rejoint le CH alors que son frère Andrei semble avoir enfin repris son rythme de croisière.

Pour ce qui est de Pouliot, il devrait rejoindre ses nouveaux coéquipiers vers la fin de l'après-midi, mardi.

Bob Gainey commentera son acquisition de même que le départ de Latendresse après le point de presse de Jacques Martin sur l'heure du midi.

 

Photo: AP

Premier choix du Wild en 2005, quatrième au total, Benoit Pouliot tarde à faire sa marque dans la Ligue nationale.