Brian Gionta disputera son 71e match de séries éliminatoires mercredi soir. Fort d'une conquête de la Coupe Stanley avec les Devils du New Jersey, le meilleur buteur du Canadien cette saison (28 buts) assure que la quatrième partie est très souvent celle qui donne le ton à une série.

«Tu peux perdre les deux premiers et tout niveler avec les matchs trois et quatre. La partie de demain servira de pivot. Je ne veux pas dire que tous les espoirs seront anéantis si nous perdons. Mais il y a une immense différence entre retourner à Washington sur une égalité de 2-2 plutôt qu'avec un recul de 3-1», a convenu Gionta qui refuse d'accorder du mérite aux observateurs qui prétendent que lui et ses coéquipiers n'arrivent pas à rivaliser avec les Capitals en raison de l'écart important dans la stature des joueurs.

«À ce que je sache, nous avons poussé les deux premiers matchs en prolongation et nous avons gagné le premier. Ce n'était pas un facteur alors. Ce ne l'est pas plus aujourd'hui», a tranché Gionta.

«Nos attaquants sont peut-être moins imposants, mais il faut alors mettre l'accent sur nos qualités qui sont la vitesse et la combativité», a plaidé Jacques Martin.

«Avec les nouveaux règlements, la différence de taille ne joue plus énormément. Mais tu dois te donner à fond et gagner les batailles», a ajouté Metropolit qui n'a pas ressenti de douleur lors de son retour au jeu lundi.

«Je n'ai pas joué énormément, mais l'épaule a bien tenu le coup», a simplement indiqué le vétéran joueur de centre.

Halak rencontre la presse

Resté à l'écart des médias après ses deux derniers revers de même que dimanche, alors que Jaroslav Halak a parlé de sa main tremblante après le premier but des Capitals samedi, le gardien slovaque a finalement affronté les journalistes mardi.

«Pourquoi j'ai refusé de vous parler? Parce que je n'avais rien à dire. Que voulez-vous que je dise quand je perds», a répliqué Halak.

Après une saison régulière qui lui a permis de ravir le titre de numéro un et d'amorcer les séries, Jaroslav Halak considère-t-il qu'il rate un rendez-vous important dans sa carrière?

Plusieurs observateurs croient que ses performances pourraient faciliter la décision du Canadien de le laisser partir au cours de l'été et lui coûter quelques centaines de milliers de dollars en marge du contrat qu'il reluquera?

«Tous les gardiens veulent gagner et accorder le moins de buts possible. J'ai été chassé du match hier, mais ce n'est pas comme si j'avais accordé trois mauvais buts. Sur le premier, j'ai été frappé par mon défenseur (Spacek) et sur les deux autres, je n'ai jamais vu la rondelle venir en raison de la présence de deux, trois ou quatre joueurs devant moi. Ils jouent très bien et sont très efficaces autour du but. J'ai été bousculé à quelques occasions. C'est sûr. Mais il faut que je trouve le moyen d'effectuer les arrêts. Je ne sais pas ce qui arrivera demain, ou lors des prochains matchs. Mais tout ce que je veux, c'est que l'équipe gagne. On s'occupera du reste plus tard.»