Au cours de cette semaine prolongée où cinq matchs ont été inclus dans le bulletin, il y a seulement une constante, le travail de Carey Price.

Premier de classe au bulletin saisonnier et premier de son équipe lors de ces cinq matchs, Price mérite pleinement son invitation à participer au match des Étoiles.

Le Canadien a récolté 6 points grâce à un rendement de 2-1-2. Gagnant contre les Flames de Calgary (5-4) et les Sénateurs d'Ottawa (7-1), le Canadien a perdu en prolongation face aux Sabres de Buffalo (1-2) et aux Ducks d'Anaheim (3-4) et a été corrigé à Philadelphie (2-5).

Sans le travail de Price qui a arrêté 128 des 135 tirs, le Canadien aurait pu facilement être limité à 3 points au classement lors de cette série.

Venu en relève à Alex Auld contre les Flames, il a stoppé l'hémorragie qui a vu les visiteurs combler un déficit de quatre buts.

À Buffalo, avec une équipe décimée par les blessures, il a connu son meilleur match de la semaine pour permettre aux siens de voler un point en faisant 37 arrêts. À Ottawa, malgré une victoire facile, il a été solide en début de match pour donner le ton à l'équipe. Il a connu un match correct contre les Ducks et il a évité que le Canadien soit humilié davantage à Philadelphie.

La célébration

Tout comme les partisans du Canadien, on a bien aimé la célébration de P.K. Subban après qu'il eut marqué le but de la victoire en prolongation contre les Flames. Ce match a toutefois été à l'image de la semaine de Subban, qui a tantôt été sublime, tantôt ordinaire.

Mais on lui donne une bonne note parce que son énergie et son enthousiasme ont aidé la cause de l'équipe. Le gars qui a souvent la rondelle est plus susceptible de commettre des erreurs. Hal Gill, son partenaire qui n'est pas tellement habile avec la rondelle, peut corriger ses erreurs de jeunesse.

Parmi nos trois étoiles de la semaine, il faut encore mettre le nom de Tomas Plekanec, auteur de 2 buts et 2 passes. Plekanec, privé de Michael Cammalleri, a tout de même tiré son épingle du jeu avec Lars Eller et Andrei Kostitsyn.

Le meilleur trio a certes été celui de Brian Gionta, Scott Gomez et Max Pacioretty. Malgré une blessure aux côtes, Pacioretty a démontré beaucoup de courage en ajoutant 3 buts à sa fiche. Gionta, lui, travaille toujours avec intensité et il n'est pas étranger aux occasions de marquer de ses coéquipiers.

Cela nous amène à Gomez. Même en lui donnant une bonne note, on n'a pas oublié sa punition en fin de match à Buffalo et son manque de concentration en deuxième période à Philadelphie lorsqu'il a été responsable de la punition du Canadien (trop de joueurs sur la patinoire).

À mon avis, Gomez a été intense pendant toute la semaine. Il ne faut pas laisser une erreur effacer les bons coups d'un joueur. À Buffalo, il ne faut pas oublier qu'il avait joué pendant 22:55 lorsqu'il a écopé de cette mauvaise punition. On n'est pas certain que le Canadien aurait pu obtenir le point additionnel en prolongation puisque ses joueurs étaient à bout de souffle.

Par ailleurs, il semble que Jacques Martin se soit trouvé un troisième trio apte à produire en attaque en Mathieu Darche-David Desharnais-Benoît Pouliot ou Eller.

Parlant de joueurs de soutien, le duo Yannick Weber ("5) et Jaroslav Spacek ("3) se tire bien d'affaire. Appelés à jouer face aux troisièmes ou quatrièmes trios des adversaires, ces deux défenseurs ont un rendement positif.

Et le duo James Wisniewski-Roman Hamrlik? On n'a pas aimé les performances de Wisniewski contre les Flames et, surtout, les Flyers, ce qui explique sa mauvaise note même s'il a bien joué dans les trois autres matchs. Hamrlik a également connu des soirées difficiles face à ces deux équipes.

Martin jongle avec les autres joueurs pour former un quatrième trio. Il a utilisé Ryan White avec les vétérans Travis Moen et Jeff Halpern. Son style plus agressif est différent de celui de Tom Pyatt, mais les résultats sont semblables. De fait, on a préféré Andreas Engqvist lorsqu'il a remplacé Halpern.