Les directeurs généraux de la Ligue nationale se sont réunis à Boston, mercredi, pour discuter du problème des coups à la tête. Ils ont conclu cette réunion comme ils ont conclu toutes les autres: avec des promesses.

«Nous avançons, nous faisons des progrès et je suis convaincu que nous allons dans la bonne direction, a estimé le DG du Canadien, Pierre Gauthier. Je suis confiant pour la suite des choses.»

Et quelle est cette «suite des choses», au juste? Ça, c'est plus compliqué. Ce que l'on sait, c'est que les DG veulent éliminer certains coups à la tête, mais pas tous. Ce que l'on sait, c'est qu'ils veulent faire des patinoires de la LNH un environnement plus sûr pour les joueurs.

Mais comment?

«En approfondissant le règlement 48 de la LNH sur les coups à la tête», a répondu Brendan Shanahan, qui sera le prochain préfet de discipline du circuit la saison prochaine. Les DG cherchent aussi à bannir tous les coups qui seront portés à des joueurs en position vulnérable, un concept qui devra toutefois être approuvé par les propriétaires du circuit au cours des prochaines semaines.

Ce qui semble clair, c'est que les DG sont divisés sur la question des coups à la tête. D'un côté, ils évoquent l'importance d'un environnement plus sûr, mais de l'autre, ils reconnaissent aussi que le jeu rude et physique est là pour rester.

«Nous allons continuer à trouver une bonne façon de modifier les règlements, a expliqué Steve Tambellini, DG des Oilers d'Edmonton. Nous voulons élargir la définition des coups à la tête. C'est clair que la sécurité des joueurs nous préoccupe, et nous voulons les protéger. En même temps, nous ne voulons pas toucher à l'aspect physique du hockey.»

Rien de neuf chez le CH

Par ailleurs, Pierre Gauthier n'a pas voulu profiter de son passage devant les médias, mercredi à Boston, pour offrir quelques nouvelles sur le Canadien.

Ce ne sont pourtant pas les sujets qui manquent: le contrat d'Andrei Markov, l'intérêt de Jaromir Jagr, les rumeurs entourant le possible départ de Kirk Muller...

Gauthier, fidèle à ses habitudes, a préféré jouer la carte du silence.

Un exemple, à propos de Jagr, qu'il a pourtant vu jouer lors des derniers Championnats du monde de hockey en Slovaquie: «Il y a bien du monde qui prend contact avec nous au cours d'une année...»

Inutile d'insister.