L'agent Don Meehan rencontrera le directeur général Pierre Gauthier, jeudi à Minneapolis, afin d'en venir à une entente dans le dossier Andrei Markov.

«Nous devrions avoir une meilleure idée d'où nous en sommes au terme de cette réunion», a indiqué Meehan, croisé en marge des activités entourant le repêchage de la LNH.

Même si les pourparlers sont plus longs que prévu et qu'il reste à peine plus d'une semaine avant l'ouverture du marché des joueurs autonomes, le clan Markov refuse de qualifier cette rencontre de «rencontre de la dernière chance».

Plus encore que le salaire annuel, il est permis de penser que c'est le nombre d'années qui a posé problème jusqu'ici. Si Markov rêvait l'an dernier d'un contrat à long terme l'assurant de terminer sa carrière là où il l'avait commencé, sa deuxième opération au genou droit l'a forcé à revoir ses attentes à la baisse.

Malgré ses états de service, il n'a pas tous les atouts dans son jeu.

De plus, le Russe de 32 ans n'a jamais caché qu'il tenait à poursuivre sa carrière à Montréal. On pourrait croire que cela lui ôte du pouvoir de négociations et diminue le poids de la menace de tester le marché des joueurs autonomes.

«Pas pour un joueur de ce calibre, non», estime Don Meehan.

Compte tenu des décisions salariales qui doivent être prises d'ici le 1er juillet - entre autres au chapitre des offres qualificatives - le Canadien a intérêt à ce que le dossier se règle rapidement, dans un sens comme dans l'autre.

Nous pourrions donc assister à un déblocage dans les négociations au cours des prochaines heures. Pierre Gauthier, qui a une rencontre prévue depuis longtemps avec les médias en fin d'après-midi, jeudi, sera plus à même de donner la perspective du Tricolore dans ce dossier.

En ce qui a trait à la rumeur émanant de l'animateur de Team 990 Tony Marinaro, qui annonçait mardi que Markov serait réembauché pour deux ans à hauteur de 11,5 millions, Meehan a répondu d'un ton agacé.

«Ça fait cinq fois que ce gars-là annonce la mise sous contrat d'Andrei», a-t-il dit.