Fans de Sergei Kostitsyn, rassurez-vous: le jeune Biélorusse va bien et il est heureux à Nashville. Ce n'est pas demain la veille qu'il va se mettre au country, mais il a trouvé là-bas une certaine stabilité.

«C'est une organisation où l'atmosphère est très amicale, décrit Kostitsyn. Et la grosse différence, c'est que je joue beaucoup plus ici!»

Après avoir inscrit de sommets de 23 buts et 50 points à sa première saison avec les Predators, l'ancien mouton noir du Canadien semble avoir trouvé un terrain d'entente avec l'entraîneur Barry Trotz, un excellent communicateur avec lequel il a de bons rapports.

«C'est bien différent de Montréal, où l'entraîneur ne dit jamais rien à ses joueurs, lance Sergei. Ici, l'entraîneur vient nous voir chaque jour et s'informe de notre état d'esprit, il nous dit ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas. À Montréal, l'entraîneur ne parle jamais à ses joueurs. C'est tout ce que je sais.»

Aux prises avec une légère blessure au bas du corps qui lui a fait rater le dernier match, Kostitsyn devrait néanmoins être à son poste samedi face au Canadien. Il s'agira d'un 12e match pour l'ailier de 24 ans qui a déjà amassé trois buts et huit points.

Kostitsyn a par ailleurs haussé les épaules quand nous lui avons dit que son frère Andrei ne serait pas en mesure de prendre part au match.

«Ça ne me dérange pas qu'il joue ou non. Il a peur, c'est pour ça qu'il ne joue pas!»

Sacré Sergei.