Il y a des espoirs qui doivent attendre avant de signer leur premier contrat, mais ce n’est pas le cas de Juraj Slafkovsky.

Le Canadien a profité de ce 13 juillet relativement calme dans sa cour pour annoncer que son premier choix au dernier repêchage, le premier au total, avait mis sa signature au bas de son contrat de recrue.

Ce n’était bien sûr qu’une formalité dans son cas, mais c’est un autre dossier de réglé pour le directeur général Kent Hughes. Le jeune attaquant obtient donc une entente de trois ans au salaire du premier échelon dans la LNH, soit 925 000 $ US par saison.

Slafkovsky, qui avait laissé savoir en arrivant au camp de développement du Canadien, lundi à Brossard, qu’il voulait « tout détruire », souhaitait aussi pouvoir obtenir ce premier contrat le plus rapidement possible, lui qui vient à peine d’être repêché par le club montréalais, dans un Centre Bell bondé, la semaine dernière.

Le camp de développement du Canadien s’est conclu mercredi, et le jeune attaquant a profité des derniers jours pour y faire très bonne impression.

Reste à voir quelle sera la suite dans son cas ; il y a toujours la possibilité de le voir participer au Championnat du monde de hockey junior, présenté à Edmonton au mois d’août. Le jeune Slovaque pourrait aussi participer au camp du Canadien, au mois de septembre à Brossard.

Hughes avait été dithyrambique à son sujet le soir du repêchage, au Centre Bell.

« Des joueurs qui patinent, qui ont un côté physique, qui marquent, il n’y en a pas beaucoup, avait-il alors rappelé. Ce qui revenait souvent, c’est que Juraj, même au Championnat du monde, il veut faire la différence, il veut avoir la rondelle. En entrevue, une de nos questions, c’était : ‟Qu’est-ce que tu aimes le plus au hockey ?” Il a dit que c’est d’être sur la glace quand c’est 4-3, qu’on mène 4-3 ou qu’on perde 4-3. »

L’ailier gauche grand format (6 pi 4 po) a vu sa cote grimper au cours des dernières semaines, lui qui avait fait son nom, entre autres, en réussissant sept buts lors des Jeux olympiques de Pékin, et aussi en ajoutant neuf points avec son équipe nationale lors du Championnat du monde au printemps.

Il a son premier contrat en proche. Et maintenant vient le bout un peu plus difficile : combler les attentes.