David Pastrnak a suivi la recommandation de Brad Marchand, ce qui lui a permis de connaître une saison époustouflante.

Il y a quelques années, peu après l’arrivée de Pastrnak dans la LNH en 2014-15, Marchand a confié à son coéquipier des Bruins que « tu dois toujours viser 10 buts de plus que ce que tu crois que tu peux faire ».

Pastrnak a suivi ce conseil, atteignant au passage le plateau des 60 buts cette saison. Il savait que le plateau des 50 était à sa portée, puis il a réalisé un tour du chapeau dimanche qui lui a permis d’obtenir son 60e pour la première fois de sa carrière — un autre exploit qui lui a permis de transporter les Bruins vers le premier rang de la LNH et une nouvelle marque pour le nombre de victoires en saison régulière.

« Je n’ai jamais vraiment cru que j’allais me rendre là, a admis Pastrnak, qui ne manque toutefois pas de confiance en ses moyens. Je sais quel genre de joueur je suis dans cette ligue présentement, et j’étais passé très près de cet exploit avant la pandémie de COVID-19, donc je savais que j’avais le potentiel d’y parvenir. Ça aide à te mettre dans le bon état d’esprit. »

Trois ans après que la pandémie l’eut forcé à se contenter de 48 filets, Pastrnak a rejoint Connor McDavid dans le groupe exclusif des marqueurs de 60 buts. C’est la première fois que deux joueurs parviennent à atteindre ce plateau depuis que Mario Lemieux et Jaromir Jagr faisaient la pluie et le beau temps chez les Penguins de Pittsburgh en 1995-96 — et ça fait 30 ans depuis que deux joueurs de deux équipes différentes y sont parvenus.

PHOTO TIRÉE DU COMPTE TWITTER DES BRUINS DE BOSTON

David Pastrnak pose avec la rondelle de son 60e but.

Le Tchèque concédera de toute évidence le trophée Hart remis au joueur par excellence de la LNH à McDavid, mais ça ne l’empêchera pas de recevoir les louanges de toute l’organisation des Bruins. L’entraîneur-chef Jim Montgomery a déclaré que Pastrnak a accompli cet exploit à cause d’une combinaison de confiance, de créativité et de compétitivité.

« Il personnifie ces trois “C”, a évoqué Montgomery. Ensuite, vous combinez cela avec son attitude exemplaire au sein de l’équipe ; il place les intérêts de l’équipe en premier, et il adore ça [jouer pour les Bruins]. »

Tant mieux, car il ne s’en va nulle part. Les Bruins lui ont consenti le mois dernier un contrat de huit ans et 90 millions US qui arrivera à échéance après la saison 2031 — il s’agit du sixième contrat le plus lucratif de l’histoire de la LNH.