Très tôt vendredi matin, le portable de Georges Laraque s’est mis à vibrer très souvent, ce qui n’est généralement pas une bonne chose selon lui.

« Je pense que mon associé au magasin m’a appelé environ 60 000 fois, a illustré l’ancien joueur du Canadien vendredi matin. Je me doutais que ce n’était pas bon… »

Ce n’était pas bon en effet. Le magasin Ultime Sports Collection Laval, dont Laraque est le copropriétaire, a été victime d’un important vol de cartes sportives dans la nuit de jeudi à vendredi.

Selon Laraque lui-même, il s’agirait d’un crime d’une valeur d’environ 20 000 $, puisque le malfaiteur est allé piger directement dans le rayon des cartes les plus chères du magasin, situé à Laval.

« On est en train de répertorier tout ça, mais il est allé où on avait nos cartes les plus chères, a-t-il ajouté. Il y a trois étagères, et là-dessus, il y avait entre autres des boîtes de cartes de Formule 1 à 3000 $ la boîte. »

Dans l’immédiat, Laraque, qui anime aussi l’émission du midi Laraque et Gonzalez sur les ondes de BPM Sports en compagnie de Stéphane Gonzalez, a bon espoir de pouvoir retrouver le matériel qui a été volé. Sur les réseaux sociaux et sur ses différents comptes, il a déjà affiché les images vidéo du malfaiteur à l’œuvre.

Deuxième effraction

Est-ce que le regain de popularité de la carte sportive y est pour quelque chose ? Le magasin de Laraque est ouvert depuis 2018, et il s’agit de la deuxième effraction du genre commise sur les lieux.

« Avec la montée des taux d’intérêt, les gens sont un peu plus prudents et le prix des cartes a baissé, a-t-il expliqué. Mais c’est la deuxième fois que ça nous arrive ; la première fois, la blonde du gars était revenue le lendemain pour tout payer !

« Mais on a bon espoir de retrouver le coupable. Il y a les images sur nos caméras qui ont déjà été diffusées, mais en plus, nos cartes sont gradées, avec un numéro de série dessus. Ce ne sera pas évident pour cette personne-là d’essayer de les revendre. »

Enfin, Georges Laraque estime que le principal dans cette affaire, c’est que personne n’ait été blessé. « Le pire, c’est que le soir comme ça, souvent on reste sur place même quand le magasin est fermé. Y aurait pas fallu que je tombe sur le gars… »