Hockeyeurs, entraîneurs et personnel d’équipes de hockey professionnels auront désormais accès à un nouvel outil pour obtenir du soutien dans des situations impliquant des enjeux de santé mentale.

La Ligue américaine de hockey (LAH), la Ligue canadienne de hockey (LCH), l’ECHL, la nouvelle Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) et la Ligue de hockey des États-Unis (USHL) unissent leurs forces. Ensemble, elles ont créé le Centre pour le respect dans le hockey, une plateforme centralisée où il sera possible d’avoir accès à un soutien en santé mentale et de signaler des incidents d’intimidation, de violence, de harcèlement ou de discrimination de façon confidentielle.

Ledit Centre, une initiative rendue possible grâce à une subvention de la LNH, sera déployé graduellement au cours de la saison. Il sera géré de manière indépendante par REES (Respecter, Éduquer, Outiller les survivant. e. s), tandis que le Centre canadien de la santé mentale et du sport assurera le soutien en santé mentale.

« L’existence d’une plateforme commune, qui suivra les joueurs et les joueuses tout au long de leur évolution dans le monde du hockey et qu’ils apprendront à connaître, de sorte qu’ils se sentiront à l’aise pour l’utiliser au besoin, est un élément clé pour le virage à prendre », soutient le commissaire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, Mario Cecchini, par voie de communiqué.

Dans une époque où les allégations d’inconduite et de manquements à l’éthique sont nombreuses dans le sport, les ligues cherchent, indique-t-on dans le communiqué, à faire leur part pour réduire les obstacles au signalement de la violence « afin de cultiver une atmosphère respectueuse, inclusive et psychologiquement saine dans le hockey ».

« C’est un jalon sur la voie vers l’amélioration de la sécurité et de l’atmosphère qui règne dans notre sport, affirme le PDG de la LAH, Scott Howson. Bien sûr, nous savons qu’il nous reste encore beaucoup de pain sur la planche, et nous continuerons de travailler à concrétiser notre engagement pour faire de ce jeu un espace plus sûr, plus accueillant et plus inclusif. »