Corey Perry n’a pas pris part au match des Blackhawks de Chicago, mercredi soir. Et il ne s’est pas entraîné avec ses coéquipiers, jeudi matin.

La raison de son absence ? Mystère complet. L’équipe a indiqué qu’il s’agissait d’une décision « organisationnelle », sans fournir de détail additionnel.

En mêlée de presse avec journalistes couvrant les activités des Hawks, jeudi, l’entraîneur-chef Luke Richardson d’emblée abordé cet enjeu. « Nous allons garder [ce dossier] à l’interne, je ne serai pas en mesure de répondre aux questions à ce sujet », a-t-il dit.

Des reporters ont tenté de savoir s’il s’agissait de « gestion d’actifs » [asset management], euphémisme employé lorsqu’une équipe retire un joueur de la formation pour l’échanger, ou encore si Perry faisait l’objet d’une sanction disciplinaire. Sans succès. « Je ne peux rien vous donner là-dessus », a insisté Richardson.

Corey Perry, 38 ans, dispute sa première saison à Chicago. Les Blackhawks en ont fait l’acquisition en juin dernier et lui ont offert un contrat d’un an d’une valeur de 4 millions. On comptait sur sa présence et sur celle de Nick Foligno pour accompagner les débuts dans la LNH du jeune prodige Connor Bedard.

Foligno, justement, a estimé qu’il était « malheureux » pour le club de devoir se passer de Perry, mais il a assuré que les joueurs n’avaient « pas eu de détails » quant à son absence.

Au cours de sa carrière de 1273 matchs dans la LNH, Perry a principalement joué à Anaheim, mais également à Dallas, à Montréal et à Tampa. Il était en voie d’atteindre le plateau des 900 points en saison.