Le propriétaire des Sénateurs d’Ottawa, Michael Andlauer, a admis mercredi regretter « un peu » de ne pas avoir embauché Patrick Roy à titre d’entraîneur-chef. « J’aurais souhaité que Patrick soit une des personnes pour nous », a-t-il soutenu.

Ces affirmations ont été faites au micro du 104,7 Outaouais, mercredi matin, quelques jours après que Roy a été nommé entraîneur-chef des Islanders de New York.

Selon les dires de celui qui est devenu propriétaire des Sénateurs dans les derniers mois, c’est le « timing » qui n’était pas le bon pour embaucher Roy, alors que la formation ontarienne a traversé de nombreux changements depuis l’été.

« Je l’aime beaucoup, a dit Andlauer. C’est un très bon homme de hockey. Dans son ADN, c’est un vrai champion. C’est une chose que les Sénateurs d’aujourd’hui ne comprennent pas ; savoir gagner. Ils vont l’apprendre. »

« Personnellement, je le regrette un peu, a-t-il admis. C’est du timing. Notre équipe est tellement débordée. La direction était fluide. […] Mon intention cette année était d’observer, apprendre. Je ne pensais jamais faire autant de changements si vite. »

« Je crois qu’on a fait un très bon changement récemment avec Jacques Martin, pour donner à l’équipe plus de structure et d’organisation, a-t-il continué. L’équipe n’était pas bien organisée. Ce sont des jeunes. Le timing n’était pas là. J’aurais aimé regarder ça à la fin de l’année. Personnellement, j’aurais souhaité que Patrick soit une des personnes pour nous. Sur la glace et hors de la glace, mais surtout sur la glace. C’est un vrai compétiteur. »

Au cours des derniers mois, le nom de Roy est souvent revenu dans les rumeurs entourant les Sénateurs d’Ottawa. En juin dernier, au moment où le légendaire numéro 33 annonçait son départ des Remparts de Québec, où il était directeur général et entraîneur-chef depuis 2018, il avait été questionné sur la possibilité de se joindre aux Sénateurs. C’est qu’Andlauer avait déjà passé Roy en entrevue en tant qu’actionnaire minoritaire du CH, un an plus tôt, au moment où le Tricolore cherchait un nouvel entraîneur-chef.

« Oui, je le connais bien, avait alors laissé entendre Roy. Quand j’avais fait mon entrevue avec le Canadien, il faisait partie des gens. C’est un chic type. Est-ce qu’il va m’appeler ? Ça, je n’en ai aucune idée ».

D. J. Smith est finalement demeuré l’entraîneur-chef des Sénateurs pour le début de saison, jusqu’à ce que les choses explosent à Ottawa. Le 1er novembre, le club a congédié son directeur général, Pierre Dorion. Puis, en décembre, le nouveau DG, Steve Staios, a pris la décision de limoger son entraîneur-chef, D. J. Smith, en raison des déboires du club qui se poursuivaient. Jacques Martin a été nommé entraîneur-chef par intérim, accompagné de Daniel Alfredsson comme adjoint. Sous Martin, l’équipe présente une fiche de 7-9-1.

Les Sénateurs n’ont pas participé aux séries éliminatoires depuis six ans. Actuellement 28es au classement général, ils seront vraisemblablement écartés de la danse printanière encore une fois cette saison.

Ce ne sera pas Patrick Roy qui redressera la barque.