(New York) Tout va bien (ou presque) pour les prochains adversaires du Canadien par les temps qui courent. Résumé.

La reconstruction aura été rapide

En février 2018, la direction des Rangers, le président Glen Sather et le directeur général Jeff Gorton en tête, rédigeait un message d’ordre public aux fans, leur demandant patience et compréhension dans le cadre d’un projet de reconstruction qui allait peut-être devoir s’étirer sur des années et des années. Depuis, les Rangers ont raté les séries à deux reprises, mais ils ont pris part aux deux dernières, et ils pourraient jouer longtemps ce printemps. Au moment de se préparer à accueillir le Canadien ce jeudi soir à Manhattan, les Blue Shirts voguent sur une série de cinq victoires, dont la dernière, un blanchissage de 2-0 obtenu lundi soir face aux Flames de Calgary. Sather et Gorton n’auront pas eu la chance d’orchestrer la suite ; le premier a abandonné son poste en 2019 pour devenir conseiller chez les Rangers et le second a été congédié en mai 2021 avant d’atterrir à Montréal, là où il a choisi d’entamer une autre reconstruction.

Comment va Alexis Lafrenière ?

Assez bien, merci. Au fait, vous vous souvenez de cette époque, pas si lointaine, où des observateurs en manque d’attention avançaient que Lafrenière était déjà un flop et que les Rangers allaient l’échanger dans un avenir plus ou moins rapproché ? Eh bien, il se trouve que ces gens-là sont plus silencieux maintenant. L’attaquant québécois vient de récolter 4 points à ses 5 derniers matchs, dont 3 buts, et le voici avec une fiche de 14 buts et 17 aides pour 31 points en 53 rencontres cette saison. S’il tient ce rythme, il pourra surpasser la meilleure saison de sa jeune carrière, celle de 2022-2023, où il avait obtenu 39 points en 81 rencontres. Pour l’heure, il patine avec le deuxième trio des Rangers, en compagnie d’Artemi Panarin et de Vincent Trocheck.

Un second de luxe

PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Jonathan Quick

Ce n’est pas quelque chose qui a retenu l’attention à l’ouverture du marché des joueurs autonomes, l’été dernier, mais en offrant un contrat d’une seule saison pour 825 000 $ à Jonathan Quick, les Rangers ont réussi un très bon coup. Car il se trouve que Quick, à 38 ans, est un second de luxe au titulaire Igor Shesterkin. En 19 matchs cette saison, l’ex-gardien des Kings de Los Angeles a une excellente fiche de 12-4-2, assortie d’une moyenne de 2,27 et d’un taux d’efficacité de ,919, des chiffres qui sont pour la plupart supérieurs à ceux du gardien numéro un. Du 27 janvier au 7 février, Quick a obtenu trois départs consécutifs, et le voici maintenant à seulement 5 victoires de Ryan Miller au classement des gardiens américains ayant récolté le plus de victoires dans la LNH. On peut dire qu’avec lui, les Rangers en ont pour leur argent…

Qu’est-ce qui se passe avec l’avantage numérique ?

PHOTO FRANK FRANKLIN II, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Vincent Trocheck a marqué neuf buts en avantage numérique cette saison.

Ce qui est bien avec New York, c’est qu’il s’agit d’une ville intense où des partisans intenses peuvent avoir des réactions intenses sur un sujet donné, entre autres dans le monde du sport. Ainsi, par ici, on chiale beaucoup sur un aspect du jeu des Rangers, une équipe qui se trouve pourtant au premier rang de sa division : l’avantage numérique. Bien que les Rangers aient un excellent taux de réussite de l’ordre de 25,6 % dans cet aspect du jeu, les fans les plus difficiles aiment rappeler qu’en ce moment même, le club traverse une mauvaise passe à ce chapitre, avec une fiche de 0 en 17 au cours des sept derniers matchs. Pendant ce temps, on se demande par ici ce que ça va prendre pour relancer les Rangers en avantage numérique, et on croit détenir la réponse : une visite du Canadien.

Un géant dans la formation

À l’approche de la date limite des transactions dans la LNH (prévue pour le 8 mars cette fois-ci), les équipes ont l’habitude d’accorder des auditions pour voir un peu ce qu’elles ont sous la main, et puis peut-être en arriver à certaines décisions. Les Rangers se portent très bien, mais eux aussi tentent des choses, et tout récemment, ils ont donné un deuxième match dans la LNH à Adam Edström. Qui est-il ? Il s’agit d’un attaquant suédois format géant, 6 pi 8 po, plus précisément, qui a été un choix de 6e tour du club au repêchage de 2019. Ce jeune homme de 23 ans a ainsi disputé deux matchs cette saison avec les Rangers, récoltant un but à son premier match à vie, au mois de décembre. Il a disputé son deuxième match avec le club en début de semaine face aux Flames de Calgary, et les Rangers ont choisi de poursuivre son audition.