(Pittsburgh) Le Canadien aura un nouveau joueur de centre sur le quatrième trio, ce jeudi soir à Pittsburgh. L’organisation a réclamé Colin White au ballottage, et comme ce dernier s’alignait jusque-là avec les Penguins, il n’aura qu’à enfiler un nouveau chandail.

White, 27 ans, n’a disputé que 11 matchs dans la LNH cette saison, n’amassant aucun point. Il a plutôt passé la majorité de la campagne dans la Ligue américaine, et c’est justement dans l’intention de le céder aux ligues mineures que son nom avait été soumis au ballottage mercredi.

Choix de premier tour des Sénateurs d’Ottawa en 2015, il a connu des débuts prometteurs en amassant 41 points en 71 matchs à sa première saison complète dans la LNH. Son étoile a toutefois rapidement pâli, au point où, en 2022, au terme d’une saison écourtée par une grave blessure à une épaule, les Sénateurs ont racheté son contrat.

Les Panthers de la Floride lui ont donné une chance la saison dernière en l’employant sur leur quatrième trio. Il a d’ailleurs contribué, dans un rôle effacé il est vrai, aux succès des Panthers jusqu’en finale de la Coupe Stanley.

L’été venu, il n’a toutefois pu se trouver d’emploi à temps plein dans la LNH. Il a plutôt signé un contrat à deux volets avec les Penguins à la fin du camp d’entraînement.

Interrogé au sujet de White, jeudi matin, à propos du fait qu’il avait été placé au ballottage, l’entraîneur-chef Mike Sullivan a estimé que le droitier avait offert « du jeu solide », notamment sur le plan défensif et en avantage numérique. En moyenne, il a disputé un peu moins de 10 minutes par rencontre. « Il connaissait nos attentes et le rôle qu’on voulait lui donner, et il a embrassé le défi », a ajouté le pilote.

Gignac au ballottage

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Brandon Gignac

Pour faire de la place à White dans la formation, le Tricolore a soumis le nom de Brandon Gignac au ballottage.

Le Québécois de 26 ans a signé il y a quelques semaines un premier contrat avec le CH, lui qui n’était auparavant lié qu’au Rocket de Laval. À Montréal, il a amassé un point (un but) en sept matchs.

Attaquant ultra rapide, il a montré de beaux flashs, mais n’a pas semblé complètement à l’aise avec le niveau d’opposition de la LNH. Au cours des trois derniers matchs, il s’est retrouvé sur la glace pour trois buts de l’adversaire à cinq contre cinq. Sa dernière rencontre, contre les Sabres de Buffalo, mercredi soir, a été particulièrement difficile.

« Il apprend quelque chose à tous les matchs. Tu vois que c’est un pro et il doit continuer à s’habituer au rythme, aux tendances, au talent de la LNH », a dit l’entraîneur-chef Martin St-Louis, mercredi matin, au sujet de Gignac. Samedi, la mauvaise lecture du joueur de centre, en désavantage numérique, avait mené à un but de T. J. Oshie, des Capitals de Washington.

S’il n’est pas réclamé au ballottage, il rejoindra le Rocket. Avant d’obtenir sa chance à Montréal, le natif de Repentigny avait récolté 42 points en 43 matchs dans la Ligue américaine.