(Fort Lauderdale) Il faisait un soleil magnifique jeudi midi devant l’hôtel du Canadien à Fort Lauderdale, mais il n’y avait personne à la plage.

En fait oui, il y avait bien quelques chanceux les pieds dans le sable, sans doute des vacanciers heureux, mais aucun joueur de hockey à l’horizon. En lieu et place, les joueurs du Canadien ont passé ce joli matin dans une des salles de conférence de leur hôtel.

Car le travail n’est pas terminé. Jeudi soir, le Canadien va affronter les Panthers à Sunrise, le premier de quatre matchs de suite sur la route. À n’en point douter, il s’agira d’un voyage déterminant, car la fin de ce périple va mener à la date limite des transactions, le 8 mars.

D’ici là, ce sera un bon moment pour prendre des notes, et de toute évidence, c’est en plein ce que Martin St-Louis va faire.

« À chaque match, c’est une occasion d’évaluer notre équipe, a commencé par dire le pilote montréalais jeudi midi. C’est un gros défi, c’est un voyage de quatre matchs qui va exiger le meilleur de nous-mêmes, et c’est un voyage pour voir où on en est dans notre jeu d’ensemble. »

De manière purement factuelle, le Canadien en est au 26e rang du classement général de la LNH, mais Martin St-Louis estime qu’il y a un peu de bon là-dedans.

« Si on regarde le classement, dans la colonne des points, on est pas mal à la même place que la saison passée, a-t-il reconnu. Mais on est beaucoup plus compétitifs que la saison dernière. Si on regarde un peu, les matchs sont plus serrés, on est plus compétitifs dans un plus grand nombre de rencontres. Pour moi, vu de cet angle-là, avec tous les défis qu’on a eus cette saison, c’est très encourageant. »

Le Canadien va débarquer chez les Panthers jeudi soir avec la même formation que lors de sa rencontre précédente, mardi soir à Montréal contre l’Arizona, mais avec l’espoir de paraître un peu mieux cette fois. Ensuite, le club s’entraînera vendredi midi à Tampa en vue de son match de samedi face au Lightning, le deuxième du présent voyage.

Les joueurs devront mieux paraître, parce que leurs patrons prennent des notes.

« C’est vraiment un voyage qui est une bonne occasion de constater où on en est en tant qu’équipe, mais aussi de manière individuelle, a conclu Martin St-Louis à ce sujet. Ça va permettre de voir à quel point nos gars sont engagés. »