Josh Anderson

En forte baisse

À peine six buts, dont cinq inscrits dans une fenêtre de cinq matchs. Au rythme actuel, il n’atteindra même pas la barre des 30 points, et ce, alors que ses lacunes défensives demeurent flagrantes. Un sérieux réveil offensif sera nécessaire pour sauver sa saison.

Joel Armia

En légère baisse

Qui a encore des attentes envers lui ? Ses vrais bons matchs semblent de plus en plus rares. Son apport positif se limite essentiellement au désavantage numérique. Personne ne s’étonnera s’il est cédé au Rocket de Laval au retour des attaquants blessés.

Cole Caufield

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Cole Caufield

En légère baisse

Si l’on s’en tient à sa seule production offensive, la chute est draconienne : alors qu’on lui prédisait une saison de 35 à 40 buts, il se dirige plutôt vers une récolte de 20 à 25. Ses cinq petites réussites à cinq contre cinq sont particulièrement surprenantes. Ses indicateurs défensifs sont bien meilleurs qu’au cours des années passées, ce qui adoucit son ralentissement. Néanmoins, un franc-tireur payé 7,85 millions doit marquer des buts.

Christian Dvorak

En légère baisse

La chance et Christian Dvorak n’ont jamais été aperçus dans la même pièce à Montréal. Sa saison est déjà terminée, ce qui signifie qu’il rate pour la troisième année de suite un nombre important de matchs. Avant de se blesser, il ne produisait que très peu d’attaque, voire pas du tout. Défensivement, ce n’est pas un incontournable non plus.

Jake Evans

Ni meilleur ni pire

Il est ardu d’évaluer un joueur dont les tâches sont aussi loin de ses affectations habituelles. Celui qui a passé l’essentiel de sa carrière sur un quatrième trio, sinon sur un troisième, pilote actuellement la deuxième unité offensive de l’équipe. On l’a aussi vu apparaître en prolongation et même, sporadiquement, en avantage numérique. Ses atouts offensifs, malgré quelques beaux flashs, sont toutefois insuffisants pour lui permettre d’engranger des points avec régularité.

Brendan Gallagher

En légère baisse

Son rythme de production déjà timide de la saison dernière a encore légèrement baissé. Son différentiel de - 19 est, de loin, le pire de l’équipe. Oui, il génère encore beaucoup de chances de marquer. Mais s’il n’en convertit plus qu’une quinzaine par saison, voire moins, que lui reste-t-il ? Au moins, il est jusqu’ici resté en santé.

Sean Monahan

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Sean Monahan

En légère hausse

Il est sorti des blocs de départ comme un lion, mais s’est depuis beaucoup assagi : 13 points à ses 15 premiers matchs, puis 11 à ses 26 suivants. En l’absence de Kirby Dach, d’Alex Newhook et de Christian Dvorak, il hérite de lourdes responsabilités, peut-être trop grandes pour qu’il demeure efficace. Il est toutefois resté en santé et pourrait amasser de 40 à 50 points.

Alex Newhook

En légère hausse

Au moment de se blesser, il était l’un des attaquants les plus constants de son équipe à cinq contre cinq. Il pouvait aspirer à une récolte de 40 à 45 points, ce qui aurait constitué un sommet personnel. Ça n’a pas fonctionné pour lui au centre, mais à l’aile, l’expérience était résolument positive. Son retour en février donnera de l’air à son club.

Tanner Pearson

Ni meilleur ni pire

En voilà un autre qui a rapidement refroidi, avec 3 points à ses 22 derniers matchs avant de se blesser. Ce vétéran apprécié de ses coéquipiers et de ses entraîneurs peut contribuer sur différents trios et sur les unités spéciales. L’expérience est plutôt positive, mais on ne peut faire abstraction de sa complète panne offensive.

Michael Pezzetta

En légère baisse

Son temps de glace a fondu d’une minute et demie par match. Pour ce joueur de bientôt 26 ans, c’est une mauvaise nouvelle, surtout qu’il était déjà le patineur le moins utilisé de son club. Il sauterait probablement son tour plus souvent si son entraîneur avait plus de ressources sous la main. Son engagement est encore irréprochable, mais son potentiel demeure limité.

Juraj Slafkovsky

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Juraj Slafkovsky

En forte hausse

On pourrait arguer qu’il ne pouvait que s’améliorer dans à peu près tous les départements. Il n’empêche que sa progression constitue le fait saillant de la saison jusqu’ici. Son positionnement et sa lecture du jeu sont sans commune mesure avec ceux de l’an dernier. Il est devenu un expert pour voler des rondelles et l’un des meilleurs de son camp, voire le meilleur, en échec avant. Sa place sur le premier trio est pleinement méritée, même si le déclic offensif tarde encore.

Mitchell Stephens

En légère hausse

Puisqu’il a passé l’entièreté de la dernière saison dans la Ligue américaine, sa seule présence dans la LNH est en soi une victoire pour lui. Il demeure un joueur de remplacement qui, dans les circonstances, abat du boulot honnête.

Nick Suzuki

En légère hausse

Malgré la faiblesse de l’attaque du club, il pourrait égaler, peut-être même dépasser, sa récolte de la saison dernière. Surtout, tous ses indicateurs défensifs se sont fortement améliorés à cinq contre cinq. Le site Athletic l’a même évoqué comme un candidat potentiel au trophée Selke. Ne mettons pas la charrue devant les bœufs, mais rendons au capitaine le mérite qui lui revient : il a été le meilleur attaquant de son club dans la première moitié de la saison.

Jesse Ylönen

Ni meilleur ni pire

Il ne régresse pas… mais progresse-t-il ? Aucune facette de son jeu ne le rend spécial, encore moins indispensable, sinon en tirs de barrage. Il commence à peine à se voir confier des missions plus régulières dans le top 9. Au moins, il ne nuit pas. Si la direction du CH pouvait le soustraire au ballottage, on peut présumer qu’il reverrait la Ligue américaine.