Justin Barron

En légère hausse

L’un des meilleurs défenseurs du club pour appuyer l’attaque, Barron continue de se dégêner offensivement. Sur le plan défensif, aussi bien le dire, c’est pas mal plus difficile. Il est encore maladroit, desservi par un manque de robustesse et d’intensité au fond de son territoire. Ses indicateurs sont toutefois sur la pente montante, alors qu’il affronte de meilleurs attaquants que l’an dernier.

Kaiden Guhle

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Kaiden Guhle

En légère hausse

À sa deuxième saison dans la LNH, ses entraîneurs l’utilisent sans ménagement, principalement parce qu’il est capable d’en prendre. Son intelligence du jeu en zone défensive le démarque de ses jeunes camarades. Cela dit, son jeu a fléchi depuis le début du mois de décembre, et son temps de glace en a souffert. Personne ne s’inquiète toutefois pour lui.

Jordan Harris

Ni meilleur ni pire

Harris bénéficie d’un rare luxe : la présence de Matheson et de Guhle dans la formation lui permet de se développer sur un troisième duo. En outre, sa polyvalence permet à ses entraîneurs d’employer ce gaucher sur le flanc droit, où il est désormais préféré à un droitier, Johnathan Kovacevic. Il a trouvé une impressionnante stabilité depuis qu’on l’a jumelé à Jayden Struble.

Johnathan Kovacevic

En légère baisse

Sa courbe est à l’inverse de celle de Harris. Le manque de profondeur à droite l’a forcé à accepter de (trop) lourdes responsabilités. Bon contributeur en désavantage numérique, il peine encore à trouver sa constance à forces égales, où sa prise de décision est bancale. Il n’est résolument pas dans les meilleures grâces de Martin St-Louis.

Mike Matheson

Ni meilleur ni pire

Les qualités offensives sont évidentes chez ce patineur rapide, et ses 15 points en avantage numérique le placent parmi les meilleurs défenseurs de la ligue, et ce, même si l’équipe n’est pas performante sur ce plan. Défensivement… c’est autre chose. Amoureux du risque, il se place souvent en position vulnérable. Le CH aurait besoin de plus de constance de la part de celui qui passe 25 minutes sur la glace chaque soir.

David Savard

Ni meilleur ni pire

À 33 ans, à un stade avancé de sa carrière et vu son style de jeu usant, le fait que David Savard ne régresse pas est en soi un élément positif, surtout sachant qu’il continue d’affronter les gros trios adverses match après match. Or, le constat est sévère, mais il ne devrait plus se voir confier ces affectations. La présence d’un autre vétéran à sa gauche [Matheson] le sert mieux que sa combinaison à des recrues, l’an dernier. Il demeure, par ailleurs, un exemple d’engagement pour ses jeunes collègues.

Jayden Struble

PHOTO MATT SLOCUM, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Jayden Struble

En forte hausse

On manque de superlatifs pour qualifier la surprise que représente Struble. Illustration simple de sa progression : il a bouleversé la hiérarchie en envoyant Harris sur le flanc droit, Kovacevic hors de la formation et Gustav Lindström au ballottage. Cela alors que les attentes étaient relativement modérées envers cette recrue… de la Ligue américaine ! Sa confiance et son calme sur le plan défensif permettent à ses entraîneurs d’alléger les tâches du duo Guhle-Barron.

Arber Xhekaj

En légère baisse

Il ne faut pas voir sa rétrogradation au Rocket de Laval comme l’apocalypse. Au contraire, elle lui permet de peaufiner son jeu défensif loin de Montréal, où il était devenu manifeste qu’il n’était pas prêt à contrer de bons joueurs de la LNH. Seulement, son séjour dans l’île Jésus sera peut-être plus long que prévu, mais c’est bien davantage la faute de Jayden Struble que la sienne.