(Photo Associated Press)

"Je crois que (Benoit Pouliot) a besoin de la pression qu'il subira à Montréal et (Guillaume) Latendresse de s'évader de cette pression qu'il subissait à Montréal..."

-Jacques Lemaire,  ancien entraîneur du Wild et de Pouliot, en entrevue samedi avant le match de sa nouvelle équipe, les Devils de New Jersey, contre le Minnesota.

J'aime bien ce que je vois de Pouliot jusqu'à maintenant. Son talent crève les yeux.  Il semble avoir faim, lui dont on a souvent questionné l'ardeur au travail.

Le jour de l'échange, son agent, Philippe Lecavalier, m'avait confié que si on plaçait Pouliot avec des joueurs de talent -ce qui n'était pas survenu très souvent au Minnesota- la nouvelle acquisition du CH prouverait qu'il a la vitesse et les mains pour jouer avec des attaquants de premier plan.

À chaque match, Pouliot, quatrième choix au total en 2005, obtient plusieurs chances de compter et provoque plusieurs revirements en zone offensive. Reste à polir son jeu en zone défensive mais la volonté de le faire semble y être.

L'entrée est brillamment réussie, mon préjugé très favorable, mais attendons encore une trentaine de matchs avant de porter un jugement définitif.