Le sélectionneur allemand Joachim Löw a laissé toutes les options ouvertes concernant son avenir à la tête de la Mannschaft, à un mois de l'ouverture du Mondial 2010 de soccer.

«Tout est possible. Je dois sentir qu'on a totalement confiance dans mon travail. Sans soutien à la base, cela devient trop difficile», déclare Löw dans un entretien à l'hebdomadaire Stern.

Le technicien, dont les négociations en vue d'une prolongation de contrat ont été repoussées à l'après-Mondial, se montre même assez détaché: «En tant qu'entraîneur, j'ai appris qu'il y avait toujours une porte qui s'ouvrait. Je vais rentrer dans ce tournoi libéré de toute pression».

Il dit n'avoir «peut-être plus envie de profiter de tous les privilèges» liés à sa fonction.

La Fédération allemande avait décidé début 2010 de suspendre les négociations pour prolonger le contrat de Löw, qui expire après la Coupe du monde, en invoquant les revendications salariales avancées par celui-ci et par le manageur général Oliver Bierhoff.

Jusqu'alors, la prolongation du contrat jusqu'à l'Euro 2012 en Pologne et Ukraine paraissait pourtant acquise.

«Je suis ulcéré et j'ai été ulcéré (à l'époque) par les indiscrétions», explique Löw au sujet des fuites dans la presse sur ses exigences financières et sportives.