Avec ses 240 matchs d'expérience dans la MLS et quelques sélections avec l'équipe nationale américaine, le Texan Davy Arnaud s'est imposé comme l'un des leaders de l'Impact. Le nouveau capitaine n'est ni le plus bavard ni le plus expressif, mais il est une figure rassurante qui connaît bien les rouages de la ligue.

Quelle évaluation fais-tu des matchs préparatoires de l'Impact?

Je trouve que cela a été très bon. L'effort mis a été excellent et nous avons disputé de très bons matchs. La Classique Disney, en Floride, a été particulièrement intéressante, car elle nous a permis d'avoir un avant-goût des matchs officiels.

Quel a été l'aspect le plus difficile de ce camp?

Il faut un certain temps pour apprendre et retenir les tendances de chaque joueur. On n'y parvient pas en claquant desdoigts. Mais si tout le monde affiche la bonne mentalité en travaillant fort, cela va se faire sans problème.

Jusqu'où l'Impact doit-il aller pour que tu qualifies cette année d'expansion de bonne saison?

Nous devons être compétitifs chaque semaine pour nous placer dans une situation de remporter des matchs. Être dans la course aux séries serait un bon objectif pour nous. Tu as joué 10 saisons à Kansas City au sein d'une équipe qui a connu des hauts et des bas.

Quels sont les ingrédients que doit posséder un club pour avoir du succès?

La première chose est d'avoir un groupe qui est difficile à affronter et qui se bat chaque match. Je pense que nous avons cette qualité. Jesse (Marsch) l'exige de tous les joueurs, car il sait ce qu'il faut pour réussir dans la ligue.

Quelle a été ta réaction après avoir appris que tu avais été échangé à Montréal, le 28 novembre?

J'ai été excité par cette occasion. J'ai passé un très bon moment à Kansas City et je garderai de très bons souvenirs, mais il est parfois bénéfique de changer d'air. J'ai rapidement appris beaucoup de choses sur la ville et l'organisation de l'Impact, ce qui m'a tout de suite emballé.

Tu es reconnu comme l'un des leaders dans cette équipe. Comment vois-tu ton rôle au sein du groupe?

Je dois montrer l'exemple, autant que je le peux, sur une base quotidienne. En tant que vétéran, on doit parfois hausser le ton et nous assurer que notre discours est compris. Mais la même chose est vraie pour n'importe quel joueur qui est en MLS depuis un bon moment.

Avec l'Impact, tu joues en tant que milieu droit dans un 4-4-2. À quelle position pourrais-tu aussi jouer?

Nous avons eu plusieurs systèmes au fil des années à Kansas City et, notamment, un 4-3-3 dans lequel j'étais l'un des trois milieux de terrain. C'est un peu différent par rapport à cette année, même si, par le passé, j'ai déjà joué au poste de milieu extérieur et même en attaque dans un 4-4-2. Je me sens à l'aise à différentes positions. Kansas City a eu plusieurs joueurs désignés (Claudio Lopez, Omar Bravo, Jeferson) depuis l'introduction de ce règlement.

D'après ton expérience, est-ce que ce type d'embauche a été bénéfique?

Cela peut aller des deux côtés. Il y a des équipes qui ont connu du succès sans joueur désignéet d'autres qui en ont remporté en ayant un. En fin de compte, notre travail est de bien jouer, peu importe notre coéquipier. Si le club pense qu'un joueur désigné peut aider l'équipe, il en engagera un.

Tu possèdes quelques notions de français. Où les as-tu apprises?

J'ai vécu quelque temps en Angleterre quand j'étais plus jeune, d'où j'ai pu aller très souvent en France. J'ai aussi appris un peu le français à l'école. En fait, ma mère, mon beau-père et mes frère et soeur vivent en France. Je le comprends un peu, mais je veux m'améliorer.