«Tout donner.» C'est ce qu'attend l'entraîneur John Limniatis de ses joueurs aujourd'hui afin que l'Impact de Montréal évite de voir une autre de ses saisons se terminer en queue de poisson dans la première division de l'USL.

Après une défaite de 2-1 vendredi soir contre les Sounders à Seattle, l'Impact doit absolument remporter le match retour de cette série de première ronde présenté cet après-midi à 17h au stade Saputo. Une défaite ou une nulle entraînerait l'élimination du club montréalais, alors qu'une victoire par un seul but, peu importe le score, entraînerait une prolongation.

 

«Je ne peux pas comprendre pourquoi on ne compte pas les buts marqués à l'extérieur, comme en Europe, mais c'est comme ça», a dit John Limniatis à La Presse.

Quoi qu'il en soit, l'Impact devra faire preuve d'un peu plus d'intensité aujourd'hui, selon l'entraîneur. Vendredi, le premier match a été âprement disputé, pour le meilleur (plusieurs belles créations de jeu) ou pour le pire (beaucoup d'indiscipline d'un côté comme de l'autre).

«Ce n'était pas mauvais, mais nous n'étions pas assez physiques, note Limniatis. Les joueurs de Seattle l'étaient davantage. Il nous manquait l'intensité. Il faut tout donner aujourd'hui. Habituellement ça donne des résultats positifs.»

«Seattle a montré encore une fois vendredi que c'était une bonne équipe, dit le capitaine Mauro Biello. Sur le terrain artificiel, le ballon ne rebondissait pas normalement et le match est devenu physique rapidement. Nous avons mieux joué en deuxième demie et nous avons poussé un peu plus offensivement. Cela nous a permis de créer de bonnes occasions de marquer, alors on devra jouer de cette façon pendant 90 minutes.»

«Il faut gagner le ballon le plus vite possible en zone défensive, ajoute John Limniatis. Et surtout, il ne faut pas prendre de but.»

La bonne nouvelle, c'est que l'Impact est l'équipe qui a accordé le moins de buts à domicile cette saison, soit seulement neuf.

La dernière fois que l'Impact a fait face à un déficit à l'aube d'un match retour disputé à la maison, c'était en 2003. Les Rhinos de Rochester avaient alors obtenu le nul et avaient éliminé l'Impact.

L'année précédente, l'Impact avait toutefois comblé un déficit semblable avant d'éliminer les Eagles de Charlotte en tirs de barrage.

Peter Byers, Sandro Grande et David Testo, qui n'avaient pas fait le voyage à Seattle, devraient être de retour dans la formation aujourd'hui. Stefano Pesoli, de l'Impact, et Kevin Sakuda, tous deux exclus du match de vendredi, sont suspendus.

Il s'agira du 11e match de l'Impact depuis le 2 septembre, ce qui représente une moyenne invraisemblable d'un match par 2,5 jours.