Valérie Maltais a surmonté un obstacle supplémentaire dans la poursuite de son beau début de saison de Coupe du monde de patinage de vitesse longue piste, dimanche, à Pékin. Au lendemain de sa troisième place au départ groupé, l’athlète de La Baie a pris le cinquième rang de l’épreuve de 3000 m, malgré son état de santé qui n’était pas optimal.

L’unique médaille canadienne du jour a été remportée par Ivanie Blondin, Brooklyn McDougall et Maddison Pearman qui sont montées sur la deuxième marche du podium du sprint par équipe. Elles ont fini à 1,02 s des gagnantes, les Néerlandaises.

C’est avec une toux et les symptômes d’un rhume que Maltais s’est réveillée dimanche matin. La raison ? Un virus qui court dans l’équipe canadienne depuis quelques jours. Si elle toussait déjà un peu samedi, cela ne l’avait pas affectée. Ce ne fut pas le cas dimanche.

« Plus la journée avançait, moins je me sentais bien. J’aurais espéré le contraire, mais malgré tout, je me suis concentrée sur mon exécution et les trucs que je devais travailler à ce 3000 m. Au final, mon temps n’est pas super vite et je termine au cinquième rang, donc ça se prend bien ! Malgré ces petites difficultés de santé, ce fut un bon week-end », a commenté Maltais dans une déclaration transmise par sa fédération nationale.

La Québécoise (4 min 9,51 s) a fini un rang devant sa compatriote Isabelle Weidmann (4 min 9,84 s). Maltais a accusé un retard de 6,10 secondes sur la gagnante, la Norvégienne Ragne Wiklund (4 min 03,41 s).

À cette même distance, mais dans le groupe B, Béatrice Lamarche (4 min 13,57 s), de Québec, s’est classée septième.

Antoine Gélinas-Beaulieu (1 min 12,54 s) a fini 20e au 1000 m, alors qu’exceptionnellement, Laurent Dubreuil (1 min 9,69 s) a patiné cette distance dans le groupe B, où il s’est classé troisième. Son chrono lui aurait valu le 11e rang s’il avait patiné du groupe A.

Le 1000 m de Gélinas-Beaulieu a eu un impact à sa course du départ groupé disputé plus tard en journée. Dix-septième au classement, le Sherbrookois d’origine n’a pas été en mesure d’inscrire des points au sprint final ou aux sprints intermédiaires.

« Je suis tombé sur les genoux une fois et me suis relevé, mais cela a brulé les petites cartouches qui me restaient pour revenir dans le peloton. Une fois au sprint final, j’ai essayé un dépassement par l’extérieur, mais j’ai été déporté, a expliqué le patineur à Sportcom. La prochaine fois, quand j’aurai les jambes, je vais courser plus par en avant, car ça bataille beaucoup derrière et ça joue du coude pour maintenir sa position. Cela va m’aider à garder ma place pour le sprint final. »

Gélinas-Beaulieu a ajouté que lui non plus n’a pas été épargné par le virus.

« Je me sens vraiment malade et enrhumé. J’ai de la difficulté à récupérer après les courses et mon 1000 m deux heures avant le départ groupé a brulé beaucoup plus de cartouches que je pensais. La pause [de Coupe du monde] arrive au bon moment. Je ne me souvenais plus que les Coupes du monde en Asie étaient si exigeantes sur le corps quand on tombe malade. »

Maltais, Gélinas et plusieurs de leurs coéquipiers mettront le cap sur l’Espagne pour du repos et accumuler des kilomètres en vélo de route avant de se diriger plus au nord pour la prochaine Coupe du monde qui aura lieu en Norvège, au début décembre.