(Madrid) Caroline Garcia, cinquième joueuse mondiale, s’est logiquement qualifiée jeudi pour le deuxième tour du WTA 1000 de Madrid, mais a reconnu avoir dû « gérer son stress » pour venir à bout de la Kazakhe Yulia Putintseva (52e) 6-3, 6-4.

Son meilleur tennis, la Française l’a trouvé… dans le dernier jeu, alors qu’elle servait pour le match. Un ace, deux services volées gagnants et un retour de service out de son adversaire pour un jeu blanc sans appel !

Mais c’était là, la cerise sur un gâteau qui avait été bien difficile à avaler. Garcia a généralement bien géré les services de la Kazakhe, mais elle a eu un mal fou à prendre le dessus sur ses propres engagements, à l’image de ce 6e jeu de la deuxième manche perdu, pendant lequel sa frustration a pris le dessus.

« Mais pourquoi tu fais ça ? », s’est-elle hurlé à elle-même, fébrile et tendue, après avoir mis hors du court une balle apparemment gagnante. « J’ai dû gérer mon stress, mais je suis contente d’être restée concentrée et d’avoir gagné », a-t-elle admis après le match.

Après avoir gagné 6-3 la première manche, elle avait bien commencé la seconde, jusqu’au 7e jeu, où sa nervosité a pris le dessus. Putinsteva lui a pris son service, puis est revenue à 4-3.

On a pu craindre alors, dans ce 8e jeu, que Garcia ne se désunisse, rattrapée par ses démons de début de saison. Une balle dans le filet, une faute directe inutile l’ont mise en difficulté. Mais elle s’est sortie du piège pour éviter le retour de son adversaire.

À 5-3 service à suivre, il était urgent pour elle de se reprendre pour éviter d’être gagnée par le doute. Elle l’a fait de la plus belle des manières. Elle rencontrera au deuxième tour l’Égyptienne Mayar Sherif, 61e mondiale.

Chez les hommes, l’ancien numéro un mondial Andy Murray (actuel 52e) a été éliminé dès le premier tour par l’inattendu italien Andrea Vavassori, 164e au classement ATP, et surtout connu pour sa carrière en double.  

L’Écossais de 35 ans a cédé 6-2, 7-6 (9-7) dans le bris d’égalité de la deuxième manche, sans jamais avoir donné l’impression de pouvoir renverser la partie.