C’est une saison difficile, voire pénible, pour le tennis canadien, surtout du côté féminin. Trois joueuses de l’unifolié auront toutefois l’occasion de renverser la tendance à Montréal.

Bianca Andreescu

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Bianca Andreescu retourne une balle de la Britannique Sonay Kartal durant un match à Bad Homburg vor der Höhe, en Allemagne, à la fin de juin 2023.

Canadienne la mieux classée au 44e rang mondial, Bianca Andreescu aurait sans doute préféré arriver à Montréal avec plus de rythme. Battue sèchement au premier tour à Washington, elle a été incapable de tirer profit de l’élan entamé à Wimbledon. La joueuse de 23 ans est encore dans un processus de réadaptation, à la suite de nombreuses blessures, mais son niveau de jeu se rapproche petit à petit de celui de 2019, lorsqu’elle a gagné l’Omnium Banque Nationale et les Internationaux des États-Unis. Elle a tout ce qu’il faut pour entamer une belle séquence de fin de saison et certains apartés ont été convaincants depuis son retour. Il faudra s’attendre à la voir franchir quelques rondes.

Leylah Annie Fernandez

PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Leylah Annie Fernandez à Vancouver, en avril 2023

C’est une saison compliquée pour Leylah Annie Fernandez et elle est la première à le reconnaître. Elle est passée à travers les qualifications à Washington, mais elle pourra s’immiscer dans le tableau principal de Montréal grâce à un laissez-passer. La 88e raquette mondiale joue pour .500 cette saison. Son pire rendement depuis ses débuts chez les professionnelles. Elle n’a jamais remporté plus de deux matchs consécutifs dans un tournoi cette année. Elle est loin d’être la joueuse confiante ayant atteint la finale des Internationaux des États-Unis en 2021. Toutefois, à 20 ans, le temps est son meilleur allié.

Rebecca Marino

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Rebecca Marino retourne la balle pendant un match de troisième tour contre la Biélorusse Aryna Sabalenka au stade IGA en août 2021.

Rebecca Marino s’en est plutôt bien tirée il y a deux semaines à Granby. Première tête de série du challenger, la joueuse de 32 ans s’est inclinée en demi-finale devant sa compatriote Katherine Sebov. Elle en désirait plus, cependant. Elle est affamée et il ne lui manquerait qu’une belle percée à Montréal pour consolider le fait qu’elle a réellement sa place au sein du top 100. Actuellement 90e, elle peut se rassurer en se rappelant le succès de son dernier passage à Montréal, lorsqu’elle avait battu Madison Keys et Paula Badosa. La grande serveuse adore la surface montréalaise et un tableau favorable pourrait lui permettre de faire un bout de chemin.