(New York) Daniil Medvedev est allé au bout de sa résistance mercredi pour se qualifier pour les demi-finales des Internationaux des États-Unis malgré l’étouffante chaleur humide à Flushing Meadows et il a ensuite alerté sur les dangers de jouer dans ces conditions.

« On transpire tellement, on utilise tellement de serviettes, que les marques rouges que j’ai sur le visage (sur le nez, les pommettes et autour de la bouche, NDLR) ne sont pas des brûlures du soleil, mais parce que je n’ai plus de peau », a souligné le Russe en ajoutant que le visage de son adversaire du jour Andrey Rublev était dans le même état.

« Ça veut tout dire… Nous avons tout donné. Mais le problème est que si le match avait duré plus longtemps, on en aurait laissé encore plus. J’étais vidé, mais si le match avait continué, j’aurais trouvé encore de l’énergie. Alors ce qui est un peu dangereux, c’est de savoir jusqu’où nous serions allés », a-t-il mis en garde après sa victoire 6-4, 6-3, 6-4 dans l’après-midi.  

Ce constat fait, Medvedev reconnaît ne pas avoir de solution.

PHOTO SETH WENIG, ASSOCIATED PRESS

Andrey Rublev

« Il fait chaud comme ça depuis plusieurs jours, mais on ne peut pas suspendre le tournoi quatre jours, ça pose des problèmes pour la TV, pour la billetterie… Jouer au meilleur des trois manches quand les conditions sont celles-là ? Certains joueurs ne seront pas d’accord parce que, en cinq manches, à deux manches à zéro on peut toujours espérer revenir. Même si on décide de jouer tous les matchs de nuit, on se rend compte avec le match Sinner-Zverev (lundi) qu’ils n’étaient pas en tellement meilleur état qu’Andrey (Rublev) et moi parce que les nuits à New York peuvent être très chaudes et humides », a développé Medvedev.

« Je n’ai pas de solution, mais je pense qu’il est bon d’en parler avant que quelque chose n’arrive », a-t-il conclu.