(Dubaï) Iga Swiatek poursuit son inexorable marche en avant : la Polonaise, N.1 mondiale, s’est qualifiée jeudi pour les demi-finales du tournoi WTA 1000 de Dubaï en battant la Chinoise Zheng Qinwen (7e) 6-3, 6-2 en 1 h 26 min.

Swiatek, qui en est à huit victoires d’affilée, sans la moindre manche perdue, affrontera pour une place en finale la Russe Anna Kalinskaya (40e), qui a créé la surprise en éliminant l’Américaine Coco Gauff (3e), 2-6, 6-4, 6-2, dans le dernier quart de finale.  

Impitoyable en retours face à une joueuse en panne de première balle, Swiatek a pris le premier jeu de service de Zhang, pour se détacher tout de suite 2-0.

Malgré la qualité des retours de Zheng, la N.1 mondiale a conservé ce bris d’avance jusqu’au bout d’une première manche remportée avec autorité 6-3 en 42 minutes. Une première manche où la Chinoise n’a eu qu’une occasion de reprendre le bris.

Dans la manche suivante, Zheng a obtenu une nouvelle balle de bris, sa deuxième et dernière, à 2-2, qu’elle n’a pas su comme la première convertir.

Elle a ensuite craqué sous les coups de boutoir de Swiatek, qui a aligné quatre jeux pour décrocher sa sixième victoire en six confrontations contre la Chinoise.   

Cirstea-Paolini, demi-finale surprise

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Sorana Cirstea

Dans le bas du tableau, complètement dégarni, la Roumaine Sorana Cirstea, victorieuse en quarts de la Tchèque Marketa Vondrousova 2-6, 7-6 (7/1), 6-2, rencontrera l’Italienne Jasmine Paolini, qui a profité du forfait d’Elena Rybakina, dans une demi-finale totalement inattendue.

Cirstea (22e) était pourtant menée 6-2, 5-1 par Vondrousova (8e), mais la gauchère tchèque s’est alors totalement désunie face à la Roumaine, qui a grignoté son retard, sauvant au passage six balles de match, pour pousser Vondrousova au jeu décisif qu’elle a survolé 7 points à 1.

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Jasmine Paolini

Ce jeu décisif a reflété l’effondrement de la lauréate du dernier Wimbledon. Sur sa lancée, la Roumaine a fait le bris dès le premier jeu de la dernière manche pour ne plus jamais être rejointe et s’imposer en 2 h 41 min.  

« Je ne sais pas comment j’ai réussi à gagner », a-t-elle déclaré, incrédule, juste après sa victoire.

À l’approche de ses 34 ans, Cirstea, qui n’a fait mieux en 17 ans de carrière que deux quarts de finales en Grand Chelem (à Roland-Garros en 2009 et aux Internationaux des États-Unis 14 ans plus tard), rencontrera Paolini pour une place en finale.

L’Italienne (26e), qui n’a qu’un titre à son palmarès, un WTA 125 en 2021, s’est qualifiée sans jouer après le forfait de Rybakina (4e), finaliste du WTA 1000 de Doha dimanche dernier, malade.