Chaque année, le troisième jeudi de novembre, on fait la fête au beaujolais nouveau. C'est la date à laquelle les vignerons de cette région ont le droit de commercialiser le vin de l'année.

Au Québec, ce vignoble qui a généré et qui génère toujours de grands vignerons, comme feu Marcel Lapierre, Jean-Paul Thévenet, Jean Foillard, Yvon Métras, Jean-Marc Burgaud et compagnie, n'est pas toujours bien compris.

«Encore aujourd'hui, lorsque je propose un beaujolais à un de mes clients, il a besoin d'être convaincu», déclare Theo Diamantis, sommelier au Club chasse et pêche et copropriétaire de l'agence d'importation Oenopole.

Depuis quatre ans, pour redorer un peu le blason du «beaujo», Oenopole et le bar à vins Pullman organisent une soirée «Beaujolais pas nouveau», autour des vins du Domaine Chamonard. «Cette année, les curieux auront la rare chance de goûter à pas moins de sept millésimes du Morgon», déclare Véronique Dalle. La sommelière du Pullman a constaté que les mentalités évoluaient dans le bon sens, notamment depuis que la SAQ a rendu disponibles des Beaujolais de petits producteurs moins connus.

L'agence d'importation La QV organise pour sa part la soirée Fou du Beaujo, également le jeudi 17 novembre. «Fou du beaujo est une cuvée que j'ai créée l'année dernière avec le jeune vigneron Damien Coquelet, explique le "caviste" Cyril Kérébel. Comme le beaujolais appelle la charcuterie et que nous travaillons également avec les produits artisanaux de la petite entreprise Fou du cochon, nous avons baptisé la cuvée Fou du beaujo.»

Cette année, le vin est un Morgon 2010. L'événement se déroule toute la soirée au Continental Bistro.

Il est préférable de réserver au Pullman ou au Continental pour ces deux événements.