Marc Veyrat a confié qu'il comptait multiplier les ouvertures de fast-foods bio en France dans les prochaines années, à l'image du Cozna Vera d'Annecy-le-Vieux, en Haute-Savoie.

Le Palais Brongniart, à Paris, recevrait une enseigne de ce type d'ici 2012, a ajouté le chef, qui a cessé son activité à l'Auberge d'Eridan à Annecy il y a un an, pour des raisons de santé.«Ce concept plaît aux investisseurs, c'est pour cela que GL Events (entreprise qui a remporté le marché pour la rénovation du Palais Brongniart, sous réserve de validation du Conseil de Paris, ndlr) souhaite ouvrir un Cozna Vera dans l'ancien Palais de la Bourse», explique-t-il.

Plusieurs autres lieux en France devraient accueillir prochainement ces fast-foods bio. La zone commerciale d'Annecy découvrira son Cozna Vera dès juillet prochain, a annoncé Marc Veyrat. «Dans deux mois, je serai en mesure de livrer un calendrier complet d'ouvertures de nouvelles enseignes bio en France», ajoute-t-il précisant que «Nice est sur les rangs».

Le chef ex-trois étoiles au guide Michelin ne compte pas se cantonner à la France. Un Cozna Vera verra aussi le jour à Genève, en Suisse. L'établissement devait ouvrir ses portes en novembre dernier, mais son inauguration a pris du retard. «Le projet est toujours en cours, mais la date d'ouverture a été repoussée», déclare Marc Veyrat, qui pour l'instant ne communique pas de nouvelle date.

La première enseigne Cozna Vera, installée à Annecy-le-Vieux depuis quelques années, propose des produits bio. Les consommateurs y trouvent des sandwiches bio et des frites bio à 9,80 euros (14 dollars) ou encore des soupes à 5,80 euros (8,25 dollars).

Lors de l'annonce de sa cessation d'activité à l'Auberge d'Eridan en février 2009, Marc Veyrat avait soumis l'idée de transformer son restaurant en fast-food bio ou en fondation pour lutter contre la malbouffe. Fidèle à son envie, le chef gastronomique ne se contentera pas uniquement de son restaurant d'Annecy. «Le concept bio attire les consommateurs qui y voient le côté pratique et sain», conclut-il. Deux bonnes raisons, selon lui, d'étendre l'offre sur tout le territoire.