Le chercheur Henning Steinfeld de l'organisation des Nations Unies pour l'Agriculture et l'Alimentation (FAO) a expliqué que d'ici 2050 le boeuf pourrait devenir un produit de luxe, tant par son prix que par sa rareté.

Hening Steinfeld, économiste agricole, a donné une conférence sur le bétail au cours du 18e Congrès International le la viande de Buenos Aires (Argentine) le 29 septembre.

Selon MercoPress, une agence de presse uruguayenne, Hening Steinfeld explique que le futur n'est pas rose pour les amateurs de viande car «les ressources nécessaires à la production de boeuf seront trois, quatre, cinq fois plus importantes que celles du poulet et du porc.»

Et d'ajouter que d'ici 2050, le boeuf serait pour les plus riches, voire même «le caviar du futur. Le boeuf deviendra ce qu'était le saumon il y a 50 ans.»

Bryan Weech, le directeur du bétail de la Fundación Vida Silvestre (Foundation Wild Life Argentina), a aussi évoqué le problème pendant le congrès au cours d'une conférence. Il a averti l'industrie qu'il était nécessaire «de faire plus avec moins», car «la population mondiale devrait atteindre les 9 milliards d'ici 2050, avec tous les défis que ces chiffres sous-entendent», selon un communiqué de ce congrès international.