Cet automne, on joue aux fourneaux musicaux dans le milieu de la restauration montréalaise.

D'abord, le restaurant de la Société des arts technologiques, qui devrait ouvrir ses portes à la fin octobre, aura non pas un, mais deux chefs. Michelle Marek, pâtissière dans le vent, et son complice Seth Gabrielse (chef), quittent le Laloux pour relever le défi du FoodLab de la SAT. Ils devront élaborer une carte pour le restaurant qui sera ouvert quatre soirs par semaine, puis établir un dialogue avec les artistes qui débarquent dans ce temple de l'art pointu.

Si le tandem réussit à attirer autant de monde à la SAT qu'ils l'ont fait lors de leurs ponctuels «Kaffeeklatsch» et «Socials» sucrés estivaux, le projet sera un succès.

Pour les remplacer, Laloux a embauché Jonathan Lapierre Rehayem, qui a perdu son poste à la fermeture de La montée de lait, il y a deux semaines. Le chef arrivera au Laloux avec quelques membres de sa brigade, mais l'équipe en place au Laloux ne bougera pas, ou très peu. Mme Marek sera remplacée en pâtisserie par son assistante.

Stelio Perombelon, qui a récemment «divorcé» des Cons servent et quitté ses fonctions de chef exécutif au Pullman, avait pour sa part été courtisé par la SAT. Mais il a préféré un défi d'une autre nature. «J'ai un gros navire à changer de direction», a-t-il déclaré. Il est devenu chef du S, restaurant haut de gamme de l'hôtel Saint-Sulpice, dans le Vieux-Montréal. Le site web du restaurant parle de l'ouverture d'un «nouveau restaurant au concept branché». À suivre.