Le manque de lait serait l'un des principaux freins à l'allaitement, selon une étude réalisée par Avent et l'Institut des Mamans, présentée mercredi 5 octobre dans le cadre de la Semaine mondiale de l'allaitement maternel, qui se déroulera du 16 au 23 octobre prochains. Plus de quatre mères ayant un enfant de moins d'un an sur dix (43%) affirment avoir cessé d'allaiter par manque de lait. Les deux autres motifs cités sont la fatigue (29%) et la reprise du travail (19%).

D'après ce sondage, la quasi-totalité des femmes interrogées (92%) estiment que l'allaitement permet de renforcer les défenses immunitaires du nourrisson, contre 84% qui allaitent par envie, et 79% qui considèrent que cette pratique offre la possibilité de nouer un contact privilégié avec l'enfant.

Autre constat : 70% des mamans questionnées ont souhaité tester l'allaitement au sein dès la naissance. Un taux en forte baisse après la reprise du travail, qui se situe généralement vers le troisième mois (32%). À ce titre, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un «allaitement maternel exclusif» au cours des six premiers mois du nourrisson.

Plus de huit sondées sur dix (85%) déclarent que leur conjoint est leur principal soutien pour l'allaitement. Suivent les professionnels de santé (63%), la mère ou la soeur (34%) et les amies (17%).

Cette étude a été réalisée en ligne en France, en juillet dernier, auprès d'un échantillon représentatif de 600 mères d'un enfant de moins d'un an.