Comme d'autres publications auparavant, notamment le Elle français, le Glamour américain et V Magazine, l'édition italienne de Vogue a dédié sa couverture de juin aux femmes pulpeuses.

D'aucuns s'étonneront de ne pas voir Crystal Renn en couverture du Vogue Italie, mais l'ex-icône a retrouvé un poids plus classique, ce qui laisse la place à ses collègues Candice Huffine, Tara-Lynn, Marquita Pring, et Robyn Lawley.

Photographiées par Steven Meisel, ces «Belle Vere» («vraies beautés») éponymes déambulent et s'alanguissent dans un appartement au décor baroque, vêtues d'ensembles très boudoir signés Alberta Ferretti, Dolce & Gabbana, et Agent Provocateur réunis par le styliste Edward Enninful.

Le monde de la mode a beau (sembler) oeuvrer en faveur d'une plus grande diversité, il n'est pas évident pour tout le monde qu'il soit utile d'applaudir bruyamment chaque fois qu'une femme un peu replète apparaît entre les pages glacées d'un magazine, ni pertinent de confiner les mannequins grande taille à des éditions spéciales «rondes». Peut-être serait-il plus judicieux de les mêler sans façon à toutes sortes d'éditos et de campagnes. Les mêmes arguments ont été avancés pour les autres minorités de la mode, comme les mannequins noirs et asiatiques.

Les coulisses du shooting en vidéo: youtu.be/0g9ODpG0XpA