Les créations de Vanessa Bruno prêchent par la fluidité, la fraîcheur et la simplicité. Et il en va de même pour le premier parfum qu'elle vient de lancer, de concert avec Biotherm. Confidences d'une designer qui aime faire rimer «belle» avec «naturel».

Depuis le berceau, le chemin de Vanessa Bruno est cousu de fil blanc. Sa maman (top modèle danoise) et son papa (gros bonnet chez Cacharel et chez Emmanuel Kahn) lui pavent la voie. Alors, entre ateliers et défilés, la blonde filiforme choisit les passerelles. À 15 ans, elle s'envole pour le Canada et tâte le métier de mannequin. Mais c'est la couture qui lui donne la piqûre. Initiée à la coupe, au dessin de mode et à la confection, à Montréal, elle apprend rapidement les bases du métier de designer. De retour en France, elle peaufine son talent auprès des plus grands (Dorothée Bis, Michel Klein, Daniel Hechter), avant de lancer sa griffe éponyme en 1996. Les Japonaises sont les premières à s'arracher ses créations. Aujourd'hui adulée par quantité de célébrités - de Charlotte Gainsbourg à Feist en passant par Vanessa Paradis, Kate Bosworth, Carole Bouquet et Charlotte Rampling -, Vanessa Bruno ne cesse d'imposer sa vision de la mode de par le monde.

La démarche artistique de Vanessa lui est toute personnelle. Mi-française mi-danoise, la jolie quadragénaire voue un culte à l'hiver et au froid scandinave. «J'aime allier l'esprit libre danois au raffinement chic à la française, explique-t-elle. C'est d'ailleurs ce qui donne un aspect à la fois chic et simple à mes vêtements». Sa maman est aussi, pour elle, une vraie source d'inspiration. «Ma mère a toujours eu un style moderne et libéré. Résolument bohème, elle enfilait des jeans larges et de longues robes en voile, puis prenait plaisir à me confectionner des jupes brodées», ajoute la designer. Le style «Bruno» est donc empreint de toutes ces influences. Il sied aux femmes actives, qui recherchent confort, charme, féminité et unicité... sans froufrous ni détails superflus.

Baptisée L'eau, la fragrance de Vanessa Bruno pour Biotherm est une édition limitée. Elle est offerte chez Jean-Coutu et sur biotherm.ca au coût de 54$ les 100 ml. «En concevant L'eau, je voulais recréer l'univers d'un conte de fées moderne, parce que toutes les femmes ont besoin de rêver un peu, dit la designer. Respirer ce parfum, c'est un peu comme marcher dans un jardin très tôt le matin, lorsqu'on a l'impression que les fleurs sont habillées d'eau.»

Vanessa a aussi conçu un pochon à maquillage, vendu pour Noël avec des produits de soin (pour elle ou lui, et pour le visage ou le corps). «Noël représente une fête très importante au Danemark, explique-t-elle. On passe notre temps à décorer et à créer une atmosphère chaleureuse, pour que l'état d'esprit des gens change et que la maison respire la bonne humeur».

Entre 41$ er 86$ en pharmacie et grands magasins et sur biotherm.ca

Les confidences de Vanessa Bruno

Sur sa maman:

«Ma mère était une beauté naturelle, sans artifice. Elle m'a transmis ce regard sur la beauté, simple et dénudé. D'où mon credo: «Pour être belle, il faut prendre soin de soi et soigner sa confiance.»»

Sur les soins de la peau:

«Une belle peau est comme la plus parfaite des lingeries: elle rend sublime d'une manière discrète, personnelle et raffinée».

Sur sa mise en beauté quotidienne:

«Je force très peu sur le maquillage, mais je prends un soin jaloux de mon teint de lait. Tous les matins, je donne un coup de fouet à mon visage en y tartinant le soin Skin-Ergetic de Biotherm. Je patine ensuite ma carnation avec l'anticernes Lift Lumière de Chanel et je la rehausse d'un blush nu signé MAC. Et au lieu du gloss, j'ai recours au baume Blistex.»

Sur les soins qu'elle apporte à son corps:

«Je fais du Pilates et j'enfourche mon vélo pour circuler dans Paris. Autrement, je me douche avec les pains de savon Fresh, puis je dorlote mon épiderme avec les soins corporels Diptyque».

Sur ce qui inspire ses créations:

«Où que j'aille ou quoi que je fasse, je monte des carnets de Polaroïd pour conserver mes souvenirs à portée de main. Ce sont ces instants de vie qui m'inspirent».

Sur la mode:

«Je pratique ce métier en cherchant à m'éloigner du faste de la haute couture. Je désire imposer ma vérité, plutôt que de montrer au public de quoi je suis capable».