Un compte en banque bien garni peut s'avérer un facteur de risque pour le carcinome baso-cellulaire, un cancer de la peau, selon une étude publiée dans l'édition d'août de la revue Archives of Dermatology.

Ville Kiiski, chercheur au centre médical Erasme à Rotterdam (Pays-Bas) et son équipe ont découvert que les individus bénéficiant d'un «statut socio-économique plus élevé» et d'un «niveau d'études élevé» avaient plus de chances de développer «des cancers multiples, et nécessitaient un suivi plus approfondi».

«À la différence de l'apparition d'une première lésion, un niveau d'études élevé est très clairement associé à l'apparition de lésions multiples», notent les chercheurs.

«Cette découverte pourrait s'expliquér par la probabilité qu'ont les personnes possédant des niveaux d'études plus élevés (ce qui est fortement lié au statut socio-économique) d'avoir des styles de vie différents (par exemple, une exposition plus fréquente aux rayons UV de façon intermittente)», expliquent Ville Kiiski et ses collègues.

L'une des solutions pourrait être de se protéger soigneusement du soleil tout au long de l'année. Une façon d'éviter le 5e «cancer le plus cher à traiter aux États-Unis», dont le taux de mortalité est extrêmement bas.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle qu'«il n'existe rien de tel qu'un bronzage sain !» Et d'ajouter: «Le bronzage peut être souhaitable pour des raisons esthétiques, mais dans les faits, il n'est rien d'autre qu'un signe indiquant que la peau a été endommagée et qu'elle a essayé de se protéger.»

Cette étude a été réalisée sur deux groupes de 10.994 Hollandais de 55 ans et plus.

Etude: «Risk Factors for Single and Multiple Basal Cell Carcinomas»: https://bit.ly/99Vx77