La mandarine, variété de la mandarine, pourrait s'avérer un aliment de choix pour se prémunir contre le mauvais cholestérol et les triglycérides, parfois à l'origine de l'obésité, de l'athérosclérose (artères bouchées) ou encore du diabète de type 2, selon une étude canadienne de l'Institut Robarts rattaché à l'Université de l'Ouest Ontario publiée dans Diabetes le 6 avril.

Les scientifiques canadiens ont décelé le caractère bénéfique pour l'organisme de la nobilétine, bioflavonoïdes de la mandarine. Les tests ont été effectués sur deux types de souris soumises à un régime sciemment destiné à les rendre malades.

Les membres du premier groupe, sans nobilétine, ont développé une obésité, un diabète de type 2 et vu croître leurs taux d'insuline et de glucose dans le sang, soit toutes les conditions d'une crise cardiaque. Les souris du second groupe ont reçu quotidienne de la nobilétine en poudre et n'ont développé aucun symptôme hormis une prise de poids, mais pas d'obésité.

Directeur de l'étude, le professeur Murray Huff avait déjà défendu les bienfaits du pamplemousse en 2009. Selon lui, cité par The London Free Press, la tangerine aurait encore davantage d'impact positif. Un nouveau faisceau d'études a débuté pour savoir si la nobilétine pouvait inverser des symptômes déjà existants. Une étape nécessaire avant un éventuel test sur l'homme.