Une étude anglaise, reprise par le site spécialisé Science Daily le 20 septembre, montre qu'arrêter de fumer peut renforcer les fonctions cognitives.

Au cours de cette étude, les anciens fumeurs ont eu de meilleurs résultats, de 25% en moyenne, que les personnes n'ayant pas arrêté. Les personnes qui n'avaient jamais touché une cigarette ont enregistré des résultats 37% supérieurs à ceux des fumeurs. 

«Nous savons déjà que l'arrêt de la cigarette représente de nombreux bienfaits pour le corps et la santé, mais cette étude montre que cela peut aussi profiter aux fonctions cognitives», explique Tom Heffernan, professeur de psychologie à l'Université de Northumbria (Angleterre), dans un communiqué.

Des études précédentes avaient montré qu'arrêter de fumer améliorait la «mémoire rétrospective¢, cette capacité à apprendre de nouvelles informations et de s'en souvenir par la suite. L'étude anglaise a quant à elle mesuré la «mémoire prospective» ou la capacité de se rappeler de réaliser une action particulière à l'avenir, par exemple d'acheter du lait à la sortie du bureau ou de prendre un médicament tous les jours à la même heure. 

Les chercheurs n'arrivent pas encore à expliquer en quoi fumer perturberait les fonctions cognitives, mais ils pensent que la cigarette peut mettre à mal certaines parties du cerveau en lien avec la mémoire. 

L'étude a été publiée dans la revue Drug and Alcohol Dependence

.