Des allergologues américains ont annoncé cette semaine, au cours du congrès annuel de l'American College of Allergy, Asthma and Immunology (ACAAI), que de nombreuses allergies pouvaient découler de l'utilisation de désodorisants et de bougies parfumées.

Les désodorisants d'intérieur peuvent «déclencher des symptômes allergiques, aggraver des allergies préexistantes et l'asthme,» a expliqué Stanley Fineman, président de l'ACAAI, dans un communiqué.

Même si leur odeur paraît fraîche, Stanley Fineman a averti que de nombreux produits contiennent des composés organiques volatils (COV) comme du formaldéhyde, du limonène, des esters et alcools, qui augmenteraient le risque d'asthme chez les enfants. De plus, les COV peuvent déclencher des irritations respiratoires et oculaires, des maux de tête, des étourdissements et même des pertes de mémoire, selon l'ACAAI.

À noter que les produits inodores ou «100% naturels» peuvent aussi émettre des produits chimiques dangereux, a-t-il ajouté. «La meilleure solution est d'éviter l'exposition aux polluants que les désodorisants contiennent.» Cela signifie qu'il vaut mieux ouvrir la fenêtre plutôt que d'utiliser un produit «vert» ou «bio», toujours selon Fineman.

Parmi les pires produits, on note les désodorisants que l'on branche. Une étude a montré qu'ils contenaient plus de 20 COV différents, dont plus du tiers seraient classés comme toxiques ou dangereux.